21 décembre 2010

39/40: Dimanches d'août

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Le livre s'ouvre à Nice, sur les retrouvailles tendues entre le narrateur, photographe d'art, et M. Villecourt, camelot. "En sept ans, il n'avait pas beaucoup changé: seul son teint me semblait plus rouge."

L'ombre de "Sylvia" plane au-dessus de ces deux solitudes...

Une histoire d'amour? oui, mais non, pas seulement... Un polar? oui, mais non... Modiano nous dévoile par petites touches le drame tout en laissant de nombreuses questions sans réponses. J'ai adoré!

p. 99:

"[Et puis l'air est quelquefois si doux sur la Côte d'Azur en hiver, le ciel et la mer si bleus, si légère la vie par un après-midi de] soleil le long de la route en corniche de Villefranche, que tout vous semble possible: les chèques des banques anglaises de Monaco qu'on vous fourre dans les poches et Errol Flynn tournant sur le manège du jardin Albert Ier."

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