19 septembre 2015

34/40: Le dernier arbre

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472 pages


Première phrase:

A l'un des arrêts facultatifs d'une certaine ligne ferroviaire, quelque part en Louisiane, un grand gaillard blond surnommé Jules descendit d'une voiture de voyageurs, au cœur d'un hameau comprenant douze maisons et une petite gare rectangulaire.

Propos:

En même temps que ce passager, on débarque en Louisiane pour y découvrir un monde très loin des cartes postales touristiques actuelles. Une exploitation forestière sert de cadre à une histoire profondément humaniste et parsemée de violences, partout présente. Violence de la nature: les moustiques, les serpents et l'humidité des marais dévorent les ouvriers. Violence des rapports humains: imbibés d'alcool pour oublier leur propre histoire et leur misère, ces ouvriers souffrent de l'absence de femmes et le racisme ambiant exacerbe les haines.
Et malgré tout cela, Randolph, tout juste arrivé de Pittsburgh pour gérer l'exploitation et la mener à son terme, jusqu'au dernier arbre, va prôner le dialogue et le respect, et opposer à la violence son humanité.
Grand bonheur de lecture en plus de la découverte d'un grand auteur!



  L'auteur:

Tim GAUTREAUX
Il est né à Morgan city, Louisiane , en  1947.

Romancier et nouvelliste, il est issu d'une famille de pilotes et mécaniciens de bateaux à vapeur et de remorqueurs. Des gens qui descendaient eux-mêmes de shérifs ou assimilés.

Le jeune Tim met en scène et en forme des anecdotes familiales, dès l'université. Ce qui le fait remarquer par des écrivains renommés. Professeur à son tour à l'Université de Louisiane du Sud, il commence à publier des nouvelles dans Atlantic Monthly, le New Yorker, Harper's et GQ.

En 1996, sort son premier recueil, Same Place, Same Things.

Écrivain tardif, Gautreaux rattrape vite le temps perdu avec un roman, 
The Next Step in the Dance (1998), 
puis un nouveau recueil: Welding with Children (1999), 
et deux autres romans: The Clearing (Le dernier arbre) en 1999 
et : The Missing (Nos disparus) en 2009.

Il obtient le prix John Dos Passos en 2005.

Il vit et travaille à Hammond (Louisiane).

16 septembre 2015

33/40: L'Histoire des 3 Adolf

255 p.
303 p.




326 p.


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Propos:

Berlin, 1936. Le journaliste Soheï Togué couvre les J.O. quand il apprend que son jeune frère a été enlevé et tué par la police spéciale. Ce dernier a mis la main sur un document prouvant qu’Adolf HITLER aurait un huitième de sang juif. À la recherche des meurtriers de son frère, Soheï croisera le chemin de deux enfants allemands se prénommant également Adolf. Meilleurs amis du monde, le destin et la guerre en feront des ennemis mortels !

 Voici un autre regard sur l'histoire: les SS et le fascisme vu du Japon!
C'est parfois simpliste et gentillet mais on s'attache à l'intrigue et aux personnages. Le plus gros problème étant que le volume 4 est épuisé, donc pas de fin à cette aventure!!!

L'auteur:
Info trouvées sur le site bedetheque.com.
Osamu TEZUKA

 On a donné de nombreux surnoms à Osamu Tezuka : " le Hergé japonais " ou encore " Manga no Kamisama " (le dieu du manga). L'apport de Tezuka au manga moderne est si considérable, si essentiel, que ces termes ne sont pas trop forts. Tezuka naît le 3 novembre 1928 à Osaka au sein d´une famille unie. Ses parents sont férus de manga, de cinéma étranger et y initient leurs enfants. Le petit Osamu développe très jeune une passion et un don évident pour le dessin. Dès l'âge de treize ans, il commence à crayonner des histoires sur ses cahiers d'école. Il débute sa carrière en 1946 dans un journal pour enfants, Mainnichi shôgakusei shimbun. Il n'abandonne pas pour autant l'école et entreprend de brillantes études de médecine à l´université d'Osaka, parallèlement à son activité de dessinateur. En 1947, à l´âge de 19 ans, il remporte son premier grand succès avec Shin takarajima (La Nouvelle Île au trésor), scénarisé par Shichima Sakai, et qui paraît directement en recueil. Il s'en serait vendu entre 400 000 et 600 000 exemplaires, un score impressionnant pour l'époque difficile de l'après-guerre. Ce premier succès est largement dû à un style révolutionnaire. Tezuka, très influencé par les films d'animation américains, et plus particulièrement par les frères Fleisher et Walt Disney, introduit un mouvement inattendu dans une histoire ponctuée de rebondissements trépidants : les lecteurs sont tout autant chamboulés qu'attirés par ce nouveau genre de manga. Il établit alors sans le savoir une grande partie des codes et des techniques du manga moderne. Tezuka connaît alors une ascension fulgurante. Courtisé par tous les éditeurs, il continue de dessiner et d'écrire, tout en achevant ses études de médecine. Il obtient son diplôme en 1961, mais n'exercera jamais. Fortement marqué par ses études, il aime ausculter, dans ses œuvres, les personnages avec toute l'attention et l'impartialité du praticien : il ne porte jamais de jugement préférant analyser la nature humaine avec la démarche du scientifique. Dans cette première période de création, il s'essaie à tous les thèmes : science-fiction, histoire, aventure, horreur... Il invente des histoires inédites, mais reprend également des thèmes classiques. Ses œuvres les plus célèbres de cette époque sont Lost World (1948), Métropolis (1949), Next World (1951) ou encore Faust (1950). En 1952, Tezuka quitte Osaka et s´installe à Tokyo. Il loge avec de jeunes auteurs de manga qu'il prend sous son aile. C´est à cette période qu'il signe ses oeuvres les plus célèbres : Le Roi Léo (Jungle Emperor Leo), publié de 1950 à 1954 dans le magazine Shonen Club, Astroboy, paru de 1951 à 1968 dans Shonen et Le Prince Saphyr (Princess Knight). Ce dernier fût à l'origine du genre shôjo, le manga pour fille. Ces mangas, et d'autres encore, sont adaptés en dessins animés par le studio Mushi, que Tezuka a créé en 1962. Il impose alors le manga pour enfant et le dessin animé qui entretiendront dorénavant des liens très étroits. Au cours de la seconde moitié des années 60, la moyenne d'âge des lecteurs augmentant, Tezuka s'intéresse à des thèmes plus adultes. Il écrit et dessine des histoires sombres et parfois très dures qu'il met en scène au coeur même de l'histoire du Japon. On les appelle les mangas gekiga. Ce sont notamment L'Histoire des trois Adolf, Phénix ou Ayako. Il crée également un journal, COM, dans lequel il accueille de nombreux jeunes auteurs. Tezuka disparaît le 9 février 1989, à l'âge de 61 ans, laissant derrière lui un héritage de plus de 700 œuvres et une génération d'auteurs empreints de son influence, parmi lesquels un certain Katsuhiro Otomo...

son site (oui!):  http://tezukaosamu.net/jp/