17 juillet 2011

Quelques BD avant la Sicile

Chronique humoristique d'une femme trentenaire et moderne.



Héros de la lignée de Boro (de Frank et Vautrin), dont le destin est lié à la grande Histoire (1ère guerre mondiale). Deux tomes à venir...

15 juillet 2011

15/40: Tokyo

+++-

Nankin, 1937 : Shi Chongming écrit son journal au moment où les Japonais, en guerre contre la Chine, arrivent dans sa ville précédés par les rumeurs de massacres alors que sa femme est enceinte - Tokyo, 1990: Grey débarque dans la mégapole sans argent ni bagages à la recherche d'une vidéo dont les images sont l'unique témoignage visuel des atrocités commises par les Japonais à Nankin en 1937...
Deux récits en alternance qui finissent par se rejoindre autour d'un fait terrifiant.
Ambiance plutôt captivante pour ce thriller qui comporte cependant quelques longueurs et quelques facilités.

p.99
"Je vis Shi Chongming arriver à l'université de Todai le lendemain à huit heures du matin. Sur place depuis six heures et demie, je l'avais d'abord attendu au coin de la rue, puis au Bambi Café lorsqu'il avait ouvert ses portes. J'avais commandé un petit-déjeuner copieux - soupe miso, lamelles de thon au riz, thé vert. Avant de transmettre ma commande en cuisine, la serveuse m'en chuchota le prix. Je la dévisageai d'un oeil perplexe. Puis je compris: elle ne voulait pas que je m'imagine que ce serait gratuit cette fois encore. Je me rendis au comptoir et réglai le montant de l'addition. Ensuite, quand elle m'apporta ce que j'avais demandé, je lui remis trois mille yen. Elle considéra les billets sans mot dire, s'empourpra et les glissa dans la poche de son tablier gaufré.
C'était une journée chaude, mais Shi Chongming portait une chemise mao de coton bleu, d'étranges petits souliers de gymnastique en caoutchouc noir élastique, du genre de ceux que les écoliers anglais chaussaient autrefois en cours d'éducation physique, et son étrange chapeau de pêcheur. Il marchait avec lenteur et circonspection, l'oeil rivé sur le trottoir. Il ne me remarqua qu'au pied du portail, lorsque j'émergeai de l'ombre des arbres et vins me planter face à lui. Il ne vit que mes pieds et stoppa net, la canne en suspens, la tête toujours baissée.
- Vous deviez me téléphoner.
Lentement, très lentement, Shi Chongming releva la tête. Ses yeux étaient troubles comme des billes nuageuses.
"

08 juillet 2011

Au jardin

Pivoine



rouge-queuebergeronnette et son petit




bébé rouge-queue



larve puis nymphe de coccinelle


tabac d'Espagne







hespérie (?, pas sûr)


piéride





















07 juillet 2011

14/40: Charly 9


++

Changement de programme dans le défi: "Charly 9" remplace "Mangez-moi".
Je ne suis pas en avance cette année, merci les sudokus qui envahissent mes créneaux de lecture!!!
Je suis déçue! Après le cocu magnifique qu'était Montespan, je m'attendais à un roi, assassin malgré lui, plus intéressant. Je n'aime pas l'écriture:Teulé utilise des expressions d'époque et les mêle à un langage actuel souvent familier, cela fait très artificiel. On reste toujours très à l'extérieur des événements et des personnages, des anecdotes et des détails historiques sont plaqués. Cela donne juste envie d'en savoir plus sur ce roi de malheur et sur cette époque qui a dû être terrible. Heureusement, l'auteur nous fournit une bibliographie intéressante à la fin du livre.

Début:

"- Un mort?
Un gentil garçon semblant à peine sorti de l'adolescence - il vient d'avoir 22 ans - écarquille ses grands yeux:
- Quoi? Vouloir que j'ordonne, pour cette nuit, l'assassinat d'un convalescent surpris en plein sommeil? Mais vous n'y pensez pas, ma mère! Et puis quel homme, l'amiral de Coligny que j'appelle "mon père". Jamais je ne scellerai cet édit!

Tout loyal, franc, ouvert du coeur et de la bouche, le garçon, à haute fraise blanche entourant sa gorge jusqu'au menton, s'étonne:

- Comment pouvez-vous venir me réclamer la mort de mon principal conseiller qui déjà hier matin, sortant du Louvre, fut arquebusé dans la rue par un tueur caché derrière du linge séchant à une fenêtre?... Il n'est que blessé. Ambroise Paré dit qu'il s'en tirera et je m'en réjouis.
- Pas nous, répond une voix de matrone au fort accent italien. D'autant que c'est ton jeune frère et moi qui avions commandité l'attentat.
- Quoi?!
"