26 mai 2010

23/40: Le manoir des immortelles

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Hadès braque son téléobjectif sur l'immeuble d'en face et numérote les hommes qui le fréquentent. Nous en sommes au n°52. Lorsqu'il estime qu'ils sont des menaces pour celle qu'ils viennent voir, il les élimine. D'un ample mouvement de faux, il les décapite.
La mort est omniprésente dans ce polar très sombre. C'est le point commun entre les victimes (un médecin légiste, un fonctionnaire de la Ville de Paris chargé des cimetières, un entrepreneur en marbrerie funéraire...) mais les indices sont bien minces pour se lancer sur la piste du criminel...
Salarnier, le commissaire chargé de l'enquête, est lui aussi confronté à la mort auprès de sa femme atteinte d'un cancer. Pas gai tout ça!

22/40: Harjunpää et les lois de l'amour

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Une femme est retrouvée morte chez elle mais rien n'indique que ce soit un meurtre. Eventuellement, ce point rouge dans le cou pourrait indiquer que la carotide a été comprimée... Une intuition...
L'équipe d'Harjunpää, grossie de Bingo, inspecteur fragile et alcoolique qu'on lui a imposé, traque un suspect, mais les temps sont durs! Surmenage, affaires irrésolues qui s'accumulent, budget restreint... La brigade criminelle d'Helsinki est en souffrance!

18 mai 2010

21/40: Le photographe

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Fin juillet 86, Didier Lefèvre quitte Paris pour sa première mission photographique: accompagner une équipe de Médecins Sans Frontières du Pakistan en Afghanistan, à travers les montagnes et en pleine guerre entre Soviétiques et Moudjahidin.

Les dessins et les photos rendent comptent de cette aventure, des rencontres et du travail effectué.

1er tome: Les préparatifs à Peshawar et une grande partie du trajet aller.

"D'un même élan, d'une même foulée, on attaque notre premier col. C'est la montagne-frontière, le Dewana Baba, le col du Vieux Fou. 5000 mètres. On m'a prévenu que ce ne serait pas une partie de plaisir. Effectivement, c'est très pénible. Toute la nuit, on grimpe au pas de charge un tas de cailloux sans fin qu'on ne voit pas. Tandis que ma raison me répète en boucle que je ne vais pas y arriver, mes pieds continuent d'avancer. Il fait de plus en plus froid. Vers cinq heures, l'aube point. Saoul de fatigue, au passage du col, je dois avouer qu'au fond de moi, je me demande ce que je fous là. Et comme d'habitude, je me réponds en prenant des photos."


2e tome: Le convoi arrive enfin à bon port. Installation à "l'hôpital" de Zaragandara. Défilé de petits bobos et de blessures gravissimes. Civils ou combattants. Réparations, quand c'est possible, avec les moyens du bord, de ce que la guerre détruit, physiquement du moins.

"Je ne sais pas combien de temps durera cette guerre, mais je sais que plus elle dure, plus elle déracine, ratiboise et mutile d'enfants et plus ce sera difficile d'en sortir."

tome 3: L'heure du retour a sonné, mais le narrateur, pressé de rentrer, préfère prendre la même route qu'à l'aller tandis que le restant du convoi fait un détour d'une semaine. Il se retrouve donc seul avec une petite escorte et commencent les galères...

"Je sors un de mes appareils. Je prends un vingt millimètres, un très grand angle, pour photographier depuis le sol.
Qu'on sache où je suis mort."

Le 3e tome contient un DVD-document de 40 minutes réalisé et commenté par Juliette, chef de la mission racontée dans cette BD.

17 mai 2010

20/40: Des phrases courtes, ma chérie

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La narratrice rend visite à sa mère, désormais installée en maison de retraite. Elle évoque tous les questionnements, les émotions, les angoisses, etc... que suscite l'accompagnement d'une personne âgée très proche vers le point final inévitable.
C'est émouvant, pas très gai mais c'est bien écrit.

"Je sais bien ce que c'est que ce nuage, pourquoi on ne peut ni l'écarter ni le soulever, c'est sa mort, et en effet il n'y a pas de solution. Nous sommes en vue de la dernière porte, aucune de mes ruses, aucun de mes mensonges, aucun de mes trémoussements et glapissements n'y peut rien changer. Je n'ai pas de consolation, moi qui ai toujours cru pouvoir tout pouvoir pour ma mère, si seulement je m'en donnais la peine, "il n'y a que mes enfants qui comptent", a-t-elle dit cent et cent fois. Je ne peux rien."

12 mai 2010

Centre Pompidou-Metz

JOUR:



NUIT:


OUAOUH!!!



Aujourd'hui, ouverture de ce centre culturel délocalisé: le Centre Pompidou-Metz.
Entrée gratuite pour les enseignants avec la carte professionnelle. Au fait, elle a déjà 2 ans et devait être renouvelée, mais pas de nouvelles!!!


Pour plus de détails sur le musée, il y a un site.

11 mai 2010

19/40: Haka

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sous-titre: un thriller chez les Maoris

Âmes sensibles s'abstenir!
Que de violences pour une région du monde réputée plutôt paisible!!!

Le super flic au lourd vécu, c'est Jack Fitzgerald, d'origine maorie; la super nana, qui en a dans la tête, c'est Ann Waitura. Des cadavres aux détails sordides en veux-tu en voilà. Les fausses pistes sont bien agencées mais le lecteur reste en dehors de l'enquête réelle. L'auteur, en ne nous donnant que ces fausses pistes, nous exclue. Bien sûr, ce n'est qu'à la fin qu'on apprend que nos chers flics ont avancé sans nous. Frustration posthume...

On va loin dans l'horreur et comme dit Titine "Trop, c'est trop!"

1er volet des enquêtes consacrées aux Maoris de Nouvelle-Zélande. 2e volet: "Hutu". Ça se tente... J'avais vraiment aimé "Zulu", qui se passe en Afrique du Sud. (défi 2009)

1ères phrases:
"Naturellement. C'était forcément une chose vomie mille fois qui lui tordait le ventre. Et chaque matin, Jack Fitzgerald pouvait mesurer l'ampleur du chaos; une partie d'infini qu'aucun stratagème mathématique ne comblerait jamais. Il l'avait juré."

05 mai 2010

18/40: Hommes entre eux

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Paul Hasselbank est gravement malade et décide de partir à la recherche de sa femme, Anna, qui l'a quitté pour aller vivre au Canada. Floyd Paterson habite North Bay, Ontario, et vit en harmonie avec la nature canadienne. Il est greffé du coeur et a connu Anna.

Les deux hommes finissent par se rencontrer, bien évidemment.

Parallèlement, l'auteur parle de la violence à travers quelques situations: la chasse, l'ultimate fighting (sport de combat ultra-violent), la tempête, la maladie... ce qui rend le roman plutôt réaliste, mais la fin inattendue, inverse les rôles, cela devient totalement improbable et je n'adhère plus du tout. Dommage!


1ères phrases:"Depuis des mois, il se savait atteint de la maladie qui avait emproté son père. Lorsque son médecin l'avait reçu pour lui annoncer la nouvelle, quelque chose s'était immédiatement modifié dans la perception qu'il avait de son corps. Un peu comme si, désormais, il éprouvait de la méfiance vis-àvis de lui-même."
J'ai vraiment préféré un autre de ses romans "Une vie française" (défi 2008).

03 mai 2010

Ki cé celuila?

Tout en tchatchant au téléphone, je vois cette drôle de tache rouge... En l'agrandissant, c'est tout ce que j'obtiens. Cet appareil photo me désespère!
La queue est plutôt longue, le bec me paraissait assez gros, par rapport à la taille de l'oiseau...
Enfin, si quelqu'un a une suggestion à partir de ça, je suis preneuse!!!