17 mai 2010

20/40: Des phrases courtes, ma chérie

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La narratrice rend visite à sa mère, désormais installée en maison de retraite. Elle évoque tous les questionnements, les émotions, les angoisses, etc... que suscite l'accompagnement d'une personne âgée très proche vers le point final inévitable.
C'est émouvant, pas très gai mais c'est bien écrit.

"Je sais bien ce que c'est que ce nuage, pourquoi on ne peut ni l'écarter ni le soulever, c'est sa mort, et en effet il n'y a pas de solution. Nous sommes en vue de la dernière porte, aucune de mes ruses, aucun de mes mensonges, aucun de mes trémoussements et glapissements n'y peut rien changer. Je n'ai pas de consolation, moi qui ai toujours cru pouvoir tout pouvoir pour ma mère, si seulement je m'en donnais la peine, "il n'y a que mes enfants qui comptent", a-t-elle dit cent et cent fois. Je ne peux rien."

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