27 avril 2010

17/40: Jazz et vin de palme

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Emmanuel Dongala a dix-sept ans en 1958, quand le Congo devient une république indépendante. Au colonialisme succède un communisme que l'auteur traite avec un burlesque qui ne fait qu'accentuer le tragique. Les victimes sont toujours les plus démunis, les plus innocents. Huit nouvelles drôles et désespérées...

Manu Dibango

Dommage qu'il y ait eu des sièges, c'était un concert à voir et écouter debout!

Excellents musiciens, ambiance décontractée sur scène, star souriante...

Soirée très sympa qui a redonné de l'énergie aux fatigué(e)s du boulot!!!

16/40: Le Cercle du Petit Ciel

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"Après Noël, pendant plus d'un mois, il a fait mauvais. Le ciel est resté couvert de nuages épais et immobiles. La température stagnait, il faisait trop froid pour pleuvoir, mais trop doux pour neiger. Alors les nuages s'endormaient avec morosité au-dessus de la terre. Paris vivait dans une torpeur sombre où les journées n'étaient que des lumières troubles, et les nuits des ténèbres sans profondeur.
Je n'ai jamais eu la manie du temps qu'il fait,mais aujourd'hui j'en parle car je suis sûr que, s'il avait fait soleil ce samedi-là, mon histoire aurait été différente."

Le narrateur, exilé de Chine, sombre alors dans une dépression qu'il n'arrive pas à expliquer jusqu'à ce qu'on lui dise:" C'est à cause de ta mère."
Et, en effet, il pense que sa mère décédée n'a pu être enterrée selon la tradition, à cause de la Chine révolutionnaire, et que ses cendres l'attendent. Il décide de rentrer au pays pour faire son devoir de fils. Rien ne se passe comme prévu et il est obligé de s'initier au Qi-Kong, "sorte de magie que beaucoup de gens pratiquent. Il paraît que c'est très efficace." Loin de l'esprit logique occidental, il renoue avec celui du Vieil Empire.

Dépaysement total et belle écriture!

15/40: Un secret sans importance

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Déroutant.
J'ai eu l'impression de rencontrer des personnages mais le livre fini, je ne les connais pas plus. L'auteure nous mène sur des pistes, qui finissent par se rejoindre, mais la plupart ne mène nulle part, beaucoup de choses restent inexpliquées, des situations frisent le loufoque mais la mort rôde, le surnaturel intervient...
L'écriture est belle mais je reste sceptique quant au contenu qui mériterait une deuxième lecture, voire plus...

Pour un nid douillet

Nous avons disposé sur la mousse du muret des poils de Bambou et de Tilaï... Les amateurs ne se font pas attendre! La mésange charbonnière est la première à venir se servir.






Petite pause pour la photo avant de s'envoler vers le nid en construction...

14 avril 2010

14/40: Le cri du sablier

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"Les hommes nombreux forcèrent la porte. Réfugiée au-dedans je ne pouvais qu'entendre. A l'hôpital dit l'un trop tard notèrent les autres. Leurs semelles dans les flaques ils investirent le crime. Se gorgèrent du réel avec satisfaction. Ils aspiraient chaque goutte pour se forcer à croire pour se forcer à dire j'y étais sans la peur sans le dégoût sans choc sans envier la crécelle de l'enfant moite d'A+. Ils salivaient chaque touffe de cervelle échevelée pour se forcer à croire pour se forcer à dire je suis venu pour vaincre et non pour regarder. Par-dessus la croûte fine de maman sur ma robe s'étala contigüe la melassonne pitié le jus du parvenu la déjection des pleutres qui jalousent en geignant le clinamen aride qui s'abat sur tous ceux ornant les faits divers."

Dans une langue très personnelle, par moment hermétique, l'auteure fait le récit du meurtre auquel elle a assisté et échappé, de l'enfance que lui ont offert des parents aussi détestables l'un que l'autre.
Récit d'une re-construction fragile. Impressionnant!

13/40:La ligne de fuite

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"Pendant que Rimbaud commerçait à Harar, Adrien faisait du faux-Rimbaud, à Paris, parmi les Décadents [La revue littéraire Le Décadent a bien existé entre 1886 et 1889]. Et puis, bien obligé, Adrien a pris la route, il a tout quitté. Il est parti vers Rimbaud."
De Charleville à Aden, on suit les errances d'Adrien, personnage fictif, sur les pas de Rimbaud.
Les dessins sont superbes, mais le récit ne m'a pas emballée...

Bienvenue à Cléo!

Dire qu'elle aurait pu prendre ça...... et qu'elle a préféré ça!

Cléo, une petite crotte bien sympa qui tient déjà une très grande place!


Et, Chloé, sois patiente et n'oublie pas que c'est un bébé pour encore quelques mois!!! :-)