27 mai 2015

21/40 La Rose de Versailles, tome 1

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955 pages


Première phrase:

Trois enfants naissent dans trois pays d'Europe.

Propos:

C'est l'histoire de la Révolution Française revue et recréée par une Japonaise, auteure de manga. C'est un manga de type shōjo (= pour jeune ou petite fille) paru pour la première fois au Japon en 1972. Et effectivement, l'histoire est très romanesque, les personnages principaux sont essentiellement des femmes, voire des jeunes filles. Un peu caricaturales parfois: les douces et innocentes créatures face à de redoutables et cruelles ambitieuses. On y défend de grandes valeurs. Mais les événements historiques et l'esprit de l'époque restent réalistes.
Suite au prochain tome!
De nombreux sites sont consacrés à cette œuvre, comme:
http://www.larosedeversailles.com/
http://larose-de-versailles.skyrock.com/
...

  L'auteure:



Riyoko IKEDA
Merci Wiki

Riyoko Ikeda (池田・理代子) est née en à Ōsaka, au Japon.
Elle a fait partie du Groupe de l'an 24 (groupe de femmes mangaka dont plusieurs sont nées en l'an 24 de l'ère Shōwa, c'est-à-dire en 1949).

Elle a écrit beaucoup de shōjo manga, plusieurs étant basés sur des évènements historiques comme la Révolution française ou la révolution russe.

En 1995, Riyoko Ikeda est acceptée à l'Université Musicale de Tokyo et se consacre désormais au chant.

Son oeuvre:

  • 1967 : Bara Yashiki no Shôjo
  • 1972 : La Rose de Versailles - 10 vols (Lady Oscar)
  • 1974 : Shoko No Etude - 1 vol
  • 1974 : Claudine - 1 vol
  • 1975 : Oniisama e - 3 vols
  • 1976 : Orpheus no Mado - 18 vols (La fenêtre d'Orphée)
  • 1982 : Jotei Caterina - 5 vols (L'impératrice Catherine)
  • 1985 : Versailles no Bara Gaiden - 2 vols
  • 1986 : Eroica - 11 vols (La gloire de Napoléon)

22 mai 2015

20/40 Les corrections


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1140 pages


Première phrase:

La folie d'un front froid balayant la Prairie en automne.

Propos:


Ce roman nous plonge au cœur de la famille Lambert , famille américaine classique, composée des parents vieillissants et de leurs trois enfants, Gary, Chip et Denise, qui ont bien réussi dans leurs vies. Professeur d'université devenu rédacteur, chef d'un restaurant gastronomique, vice-président de la CenTrust Bank...
Voilà ce que présente globalement cette famille. Mais le narrateur ne s'arrête pas aux apparences et va s'attacher de très près à chacun des personnages, chacun à son tour. On entre dans leur tête, dans leur folie, leurs souffrances. Ils ne sont pas toujours sympathiques, leur destin n'est pas toujours aussi enviable qu'on aurait pu l'espérer mais on finit par s'y attacher. Ce sont des êtres bien humains avec forces et faiblesses, qui font ce qu'ils peuvent pour lutter contre leurs démons, la décrépitude, etc.
J'ai eu du mal à avancer dans la lecture de ce roman, non pas à cause de sa qualité, indéniable, mais à cause du décalage horaire (+ 7 h) et les longues journées de vadrouille! Le format .2 est idéal pour emporter en voyage.
  
 L'auteur:

Jonathan FRANZEN

Jonathan Franzen, né à Western Springs (Illinois) en 1959, a passé son enfance dans une banlieue
de Saint Louis (Missouri). Distingué par le New Yorker comme l'un des « vingt écrivains pour le XXIe siècle ».

Œuvre traduite en français

  • 1992 : La 27e Ville (The Twenty-Seventh City, 1988), traduit de l'américain par Sacha Reins, Fixot
  • 2002 : Les Corrections (The Corrections, 2001), National Book Award
  • 2003 : Pourquoi s'en faire ? 
  • 2004 : La vingt-septième ville (The Twenty-Seventh City, 1988), traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean-François Ménard, Éditions de l'Olivier
  • 2007 : La Zone d'inconfort (The Discomfort Zone, 2006)
  • 2011 : Vivre à deux (Two's Company, 2005)
  • 2012: Freedom


21 mai 2015

La Dispute, de Marivaux



Bande Annonce La Dispute par brunofrey
A noter que les deux acteurs qui interprètent Azor et Mesrin ont changé.

Je ne connaissais pas du tout. Marivaux oui, bien sûr, mais pas cette "Dispute".
Texte très surprenant, drôle surtout dans la façon dont il est dit par d'excellents acteurs. Le fond est plutôt grave, voire désespéré: chez l'autre, on aime surtout le fait d'être aimé, et on chérit par-dessus tout sa propre image... surtout les femmes! candidates aux selfies, assurément!!! Le reflet du miroir dans lequel se contemplent les personnages nous est montré sur un grand écran dont l'image n'est malheureusement pas d'une très grande qualité. C'est peut-être voulu? en tout cas, je trouve ça un peu dommage, car l'idée était bonne.
La fin est carrément dramatique et inattendue: il faut que je vérifie si c'est bien ce qu'a écrit Marivaux!
Très bonne soirée qui a éveillé ma curiosité!

Interview d'un des metteurs en scène: http://webtv.picardie.fr/video3452