16 avril 2011

JACADIX: entraînement 2

Destination: VERDUN,
où je n'ai jamais mis les pieds. Voilà enfin une occasion.
Le circuit fait 22 km environ.
Jo n'étant pas là, les données sont limitées et j'ai oublié la durée marche+pause...
Pas grave, c'était une belle journée:
avec plein de petits oiseaux qui chantaient...

Les courageux du jour:
Annick, Dominique, Béné, Jean-Luc,
Marie
(journée de marche-test pour sa cheville...)
JP, Yann, Roger,
Anna
qui prend la photo et moi.
Les absents profitent des vacances qui commencent à peine pour partir en escapade ailleurs.

no comment



Une rencontre anachronique...

Merci Anna pour les photos.
Message à Béné: je suis sûre que les tiennes complèteraient ce post à merveille... ;-)

14 avril 2011

Abraham

Michel Jonasz est seul en scène pour nous raconter l'histoire de son grand-père. A l'âge de 20 ans, ce juif polonais quitte son pays pour aller vivre en Hongrie où il va rencontrer sa femme, faire de nombreux enfants, tenir une petite épicerie, devenir cantor de la synagogue. Comme tant d'autres, il n'échappera pas à la déportation.
Ce spectacle permet d'unir ses talents de comédien et de chanteur, avec douceur, humour yiddish et musique tzigane.

Contrairement aux apparences, il n'est pas seul. Quand Abraham répond aux questions de son ami Yankel, c'est drôlissime.
"Tu es le tailleur Yankel Weizman, ta langue maternelle est le yiddish ! Tu as tellement l'accent que même quand tu dis rien on l'entend ! Tu manges cacher, tu vas à la synagogue, tu te sens toujours coupable de tout et en même temps tout est de la faute du monde entier, tu te plains toujours, tu pleurniches toujours, tu dis oy vey oy abroch' cent fois par jour, tu discutes toujours de tout, tu veux toujours avoir raison, tu veux tout le temps te suicider, et tu me demandes si ils pourraient se douter de quilqui chouse !?"

13 avril 2011

9/40: Le potentiel érotique de ma femme

+++-
Hector est un collectionneur maladif, tout y passe.
Puis il tombe amoureux, se marie et collectionne un moment bien particulier de sa femme à son insu...
Complètement loufoque et original!

1er paragraphe:
"Hector avait une tête de héros. On le sentait prêt à passer à l'acte, à braver tous les dangers de notre grosse humanité, à embraser les foules féminines, à organiser des vacances en famille, à discuter dans l'ascenseur avec des voisins, et, en cas de grande forme, à comprendre un film de David Lynch. Il serait une sorte de héros de notre temps, avec des mollets ronds. Mais voilà qu'il venait de décider de se suicider. On avait vu mieux comme héros, merci. Un certain goût pour le spectacle lui avait fait opter pour le métro. Tout le monde saurait sa mort, ce serait comme l'avant-première médiatique d'un film qui ne marchera pas. Hector chancelait gentiment tout en écoutant, par politesse, les recommandations sonores en vue de ne pas acheter son billet à la sauvette; au cas où il se raterait, ce serait utile de s'en souvenir. On ne connaissait rien de lui, alors on l'espérait un peu ce ratage, au moins pour savoir s'il faut se fier à la tête des gens. C'est fou, cette tête de héros. Il commençait à voir flou, des pilules ayant pour but une action soporifique avaient été ingurgitées avant l'échéance. On mourait mieux endormi. Finalement, ce fut une chance puisque Hector nous fit un malaise. Dans son oeil, on ne voyait rien. Il fut découvert gisant dans les couloirs du métro, plus près de Châtelet-Les Halles que de la mort."







David FOENKINOS

08 avril 2011

De A à Z Music-hall déglingué

Excellente surprise!
Un spectacle joyeux autour des mots et de la chanson, à texte, bien évidemment.

Michel Arbatz a une belle voix, parlée et chantée. Il est accompagné par un guitariste virtuose, Olivier-Roman Garcia, qui ne dit pas un mot mais dont la présence est irrésistible.

"Je suis un globe-trotter qui essaie de comprendre le monde. Pas facile: chaque jour il me faut tout reprendre de A à Z. Voilà le titre: de A à Z.
Voici donc venir un nouveau spectacle [...] Et je me suis enfermé pour pondre cette heure de music-hall. Je ne savais pas d'avance ce qui allait sortir de ma tête, de mes doigts et de la scène. Effrayant, n'est-ce pas?
Bien sûr, je savais quand même deux ou trois choses: mon amour des mots, mon amour des oiseaux, des abeilles et des femmes (les hommes aussi, vous fâchez pas), des poètes, des guitares, et de mon Orient prénatal. Je pratique toujours l'escroquerie instrumentale (bandonéon, oud et percussions), je clame, je brame, je slamme parfois et... je rame, aussi, beaucoup."
Michel Arbatz

01 avril 2011

Celtic Legends

Spectacle de "Tap dance" (claquettes) et de musique irlandaise.Un danseur...
et une dizaine de danseuses. Perruques or not?
C'est une toute petite partie de la troupe qu'on a applaudie, mais c'est vraiment puissant et rythmé. L'ensemble au complet doit vraiment être extraordinaire à voir.
Les musiciens, en fond de scène, ont assuré avec leurs instruments traditionnels:
bodhran ("tambourin"), penny whistle (flûte), fiddle (violon), uileann pipe (cornemuse irlandaise)...