30 novembre 2009

Marathon des lettres



Amnesty vous invite au Marathon des Lettres .

En partenariat avec le Club Léo-Lagrange, le Groupe 32 « Le Perthois » d’Amnesty International organise Samedi 5 décembre le « Marathon des Lettres ».

Cette manifestation, à laquelle chacun est invité à participer, a pour objet d’utiliser l’outil informatique pour s’adresser aux chefs d’Etat ou de Gouvernement pour leur rappeler le cas de 11 personnes victimes de violation des droits humains à travers le monde.

Rendez-vous Samedi 5 décembre, de 14h à 18h, Espace Informatique du Club Léo-Lagrange (1er étage).

Amnesty espère que les Bragards… et autres seront nombreux à venir manifester leur solidarité avec ces défenseurs des Droits Humains.


J'y serai de 14 à 16 H au moins !

27 novembre 2009

29/40: Une femme à Berlin

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Indispensable

"Chronique commencée le jour où Berlin vit pour la première fois la guerre dans les yeux" par une "blondinette pâlotte, toujours vêtue d'un manteau d'hiver sauvé par hasard; employée dans une maison d'édition qui a fermé ses portes la semaine dernière et licencié l'employée "jusqu'à nouvel ordre"."
Dans la cave elle répond à une fille qui lui demande ce qu'elle écrit "C'est sans importance, des histoires que je gribouille comme ça, pour m'occuper".

Son univers: le bruit permanent des tirs d'artillerie, la vision des immeubles en ruine et des morts tombés en pleine rue, puis l'arrivée des Russes le plus souvent ivres et c'est constamment la recherche de nourriture et d'eau, indispensables à la survie mais toujours plus difficiles à trouver.
"Chaque jour nouveau qui nous trouve en vie est un jour de triomphe."

Elle raconte tout, sans tabou, dans une écriture superbe.

"Entre-temps, d'ailleurs, on a inventé une expression officielle pour désigner tout ce trafic de viols: "rapports forcés", disent maintenant les autorités. Un vocable qu'on pourrait peut-être prendre en considération dans la nouvelle édition des dictionnaires à l'usage des soldats."

"Aux yeux du monde, nous sommes les Trümmweiber, les filles des ruines, et de la crasse."
Ce témoignage avait été très mal reçu à sa première parution. Trop difficile à entendre, pas le bon moment: les viols, l'impuissance des hommes allemands, la Shoah...
L'auteure anonyme a refusé pendant 40 ans de le publier de son vivant. C'est donc à sa mort en 2001 que ce livre a pu paraître, en préservant l'anonymat.

A voir: un documentaire construit avec des images d'époque et les témoignages de trois femmes "Filles des ruines".

28/40: Comme s'il neigeait des pierres noires

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Polar local: le Der, Vitry-le-François, Champaubert, les grues...
Héros tête à claque, l'enquête avance sans lui . L'écriture n'est pas terrible, des incohérences, des facilités... Tout ce qui énerve.
C'était le premier, ce sera le dernier. Il parait qu'il y a une suite, ... sans moi!

27/40: Le lièvre de Vatanen

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Itinéraire d'un Finlandais avec son lièvre.
Un journaliste quitte tout pour aller là où le vent le mène, de rencontres en rencontres d'aventures en mésaventures. Une bouffée de liberté pas toujours bien acceptée par son entourage, dans une nature belle et généreuse souvent confrontée à l'absurdité humaine.

Extrait, début du roman:

Deux hommes accablés roulaient en voiture. Le soleil couchant agaçait leurs yeux à travers le pare-brise poussiéreux. C'était l'été de la Saint-Jean. Sur la petite route de sable, le paysage finlandais défilait sous le regard las des deux hommes ; aucun d'eux ne prêtait la moindre attention à la beauté du soir.
C'étaient un journaliste et un photographe en service commandé, deux êtres cyniques, malheureux. Ils approchaient de la quarantaine et les espoirs qu'ils avaient nourris dans leur jeunesse étaient loin, très loin de s'être réalisés. Ils étaient mariés, trompés, déçus, et avaient chacun un début d'ulcère à l'estomac et bien d'autres soucis quotidiens.
Ils venaient de se quereller pour savoir s'ils devaient rentrer à Helsinki ou s'il valait mieux passer la nuit à Heinola. Depuis, ils ne se parlaient plus.
Ils traversaient en crabe la splendeur du soir, la tête rentrée, butés, l'esprit tendu, sans même s'apercevoir de tout ce que leur course avait de misérable. Ils voyageaient blasés, fatigués.
Sur une petite colline exposée au soleil, un jeune lièvre
s'essayait à bondir ; dans l'ivresse de l'été il s'arrêta au milieu de la route, debout sur ses pattes de derrière, le soleil rouge encadrait le levraut comme un tableau.
Le photographe au volant de la voiture vit le petit animal sur la route mais son cerveau engourdi était incapable de réagir assez vite, il ne put l'éviter. Un soulier poussiéreux écrasa lourdement le frein, mais trop tard. L'animal terrifié sauta en l'air devant le capot, on entendit un choc sourd quand il cogna le coin du pare-brise avant de valdinguer dans les bois.
« Hé ! On a écrasé un lièvre ! dit le journaliste.
— Putain de bestiole, encore heureux qu'elle n'ait pas cassé le pare-brise. »
Le photographe arrêta la voiture et recula jusqu'au lieu de l'incident. Le journaliste descendit.
« Tu le vois ? », demanda le photographe à contre-cœur. Il avait baissé la vitre, mais sans couper le contact.
« Quoi ? » cria le journaliste de la forêt.
Le photographe alluma une cigarette, la téta paupières closes. Il ne revint à la réalité qu'en sentant la cigarette lui brûler le bout des ongles.
« Viens donc, je n'ai pas de temps à perdre avec cet idiot de lapin. »
Le journaliste marchait distraitement dans le bois clairsemé ; il atteignit la lisière d'un petit carré de prairie, sauta le fossé et scruta la pelouse vert foncé. Dans les herbes, il aperçut le levraut.
Sa patte arrière était cassée. Elle pendouillait tristement au-dessous du genou et l'animal était si mal en point qu'il n'essaya pas de fuir en voyant l'homme approcher..."

26/40: Avocate irrespectueuse

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Gisèle Halimi raconte les tout débuts de sa carrière d'oratrice brillantissime, sûre de son talent, mais elle déchante très vite. Briller ne suffit pas, l'échec fait partie du métier, il faut surmonter même les verdicts injustes, garder la foi. "Quand une loi est mauvaise, il faut la changer". Au travers de trois grands procès, elle présente ses combats humanistes ( pour l'IVG, pour la reconnaissance du viol comme crime, contre la colonisation, contre la peine de mort...) fondés sur les Droits de l'Homme et évoque le regard des autres. "Elle ferait mieux de s'occuper de ses enfants."
Ce serait tellement bien si ce genre de personne était un peu plus entendu à la télé! Je l'écouterais des heures.

25 novembre 2009

Les films du festival

J'ai vu 2 films sur les 4 proposés dans le cadre du festival. Les réalisateurs étaient présents et ont partagé leur expérience avec une vraie passion.

HOME de Yann Arthus Bertrand

Toutes les photos du film ont un copyright:© EuropaCorp Distribution





































A la fin du film, pour ne pas être responsable de nombreux suicides, le réalisateur a distillé quelques notes d'espoir en insistant sur le fait qu'il existe des solutions à la destruction de notre monde, qu'il est encore temps! Ouf! Mais ça ne dure que quelques minutes sur les deux heures que compte le film... Gardons le moral...



Laurent CHARBONNIER






Superbe film, bien rythmé, très souvent drôle, la salle a beaucoup ri: des parades de séduction à la naissance des petits tout y est, sans humanisation et pratiquement sans commentaires! Sobre et efficace.

Festival de la photo animalière 2009


Balade photographique...

David PATTYN, Prix Spécial Jury toutes catégories: Danse après l'accouplement.

Marcello LIBRA "Great grey owl"




Philippe TOUSSAINT "Trompe-l'oeil"





Henry BROUSMICHE "Cache-cache"

Philippe RIGOLIO "Ballet de plumes"
Coup de coeur "attitude"





Roland SEITRE "Raie en vol"










Eric LEFRANC "Ours à la dérive"






Claudette FAILLA "Bec sucré"






Camille DUPUYDS "Goutte de rosée"
Concours Jeunes Talents
Prix Monde végétal









Frans LANTING, Laurent BAHEUX, Pascal BOURGUIGNON, Gilles MARTIN ( de haut en bas).




















Du noir et blanc à l'honneur












18 novembre 2009

Eclectik Rock


Samedi à la salle Aragon, les décibels se sont déchaînés, un peu trop à mon goût et au goût de beaucoup d'autres d'ailleurs! La salle n'étant pas très grande, je ne comprends pas qu'on règle comme si c'était pour jouer en extérieur! Dommage, la musique et les groupes étaient bien sympa:

Les Sales Timbaques: ouvraient le "bal", 5 jeunes Langrois, eh oui, des stars internationales du coin. C'est du rock-blues-ska... et autres. Très sympa. http://www.myspace.com/lessalestimbanques

Cho Yang: beaucoup moins communicatif. Du hard rock tendances expérimentales... http://www.choyang-officiel.com/

Guitar Slingers: du rock hyper speed, ça décoiffe les bananes et les tatouages! Energisant! http://www.myspace.com/guitarslingers

Sanseverino: De l'énergie à revendre, des guitares originales, un bassiste en évêque et un groupe en curés pour le final. Ce chanteur est fou! http://www.sanseverino.fr/

Super soirée malgré le trop de sono!

13 novembre 2009

25/40: Du sang sur Vienne

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C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé les personnages présentés dans le premier roman de cette série, "La justice de l'inconscient". Dans ce 2e volume, on a affaire à un serial killer qui nous rappelle un certain Jack l'Eventreur. Je l'ai trouvé encore meilleur que le premier. J'ai hâte de lire le 3e! Pour l'instant l'auteur en a écrit 4...

24/40: Chanson de la neige silencieuse

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Recueil de nouvelles. Chaque nouvelle nous parle de personnages prêts à basculer dans la folie ou déjà bien fous, ou encore des personnages si faibles qu'ils ne peuvent affronter la vie...
Noir, c'est noir!

07 novembre 2009

23/40: Et mon coeur transparent

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Un homme reçoit un coup de fil comme personne ne veut en recevoir: son épouse vient de mourir dans un accident de voiture.
Mais que faisait-elle dans une voiture alors qu'elle devait être dans un avion? L'époux va de surprise en surprise, re-découvre sa femme, et comprend à travers les anecdotes, les objets, les traces laissées par elle, à quel point elle lui était inconnue.

22/40: Pulp

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C'est le premier livre que je lis de cet auteur sulfureux et scandaleux. C'est aussi son dernier roman avec lequel il veut rendre hommage au polar. Réussite totale: humour, alcool et femmes fatales, un détective au bout du rouleau, tout y est! Bagarres et dépression avec une touche de surnaturel, jazz et saxophone, on se régale!
Un documentaire sur l'auteur est venu parfaire ma découverte de Bukowski, poète avant tout ( à découvrir) . Grande ressemblance avec son anti-héros détective.

06 novembre 2009

21/40: La voix

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La 3e enquête de l'équipe d'Erlendur, le commissaire déprimé, se déroule dans un grand hôtel de luxe en plein préparatifs des fêtes de Noël.


Drame: le père Noël de l'hôtel est retrouvé assassiné dans une situation assez compromettante.Malgré l'accueil plutôt glacial qui lui est fait, le commissaire va s'installer à l'hôtel et l'enquête avance presqu'en huis clos autour de ce père Noël plutôt discret mais au passé inconnu de ses collègues et à l'enfance extraordinaire et plutôt dramatique...


On retrouve bien l'ambiance sombre de ce polar islandais mais une petite romance bienvenue allège la noirceur générale.


20/40: Le pont de Ran-Mositar

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Période d'après-guerre dans un monde qui ressemble à l'Ex-Yougoslavie, avec un pont comme celui de Mostar, détruit, lui aussi.


Il faut reconstruire ce pont à l'identique et pour cela on fait appel à différents corps de métiers, à des hommes et des femmes venus de différentes régions du pays. Ennemis hier, collègues aujourd'hui. La réconciliation est loin d'être évidente et la tension est omniprésente autour du personnage principal venu participer aux travaux de restauration et qui est parallèlement en quête d'un homme.


Très belle écriture, récit poignant.

02 novembre 2009

Fin de Périple

Incroyable! Je n'ai rien lu pendant 2 semaines, hormis le routard, c'était quasiment impossible de lire avec tous ces insectes qui me tournaient autour et me chatouillaient le nez. Obligée de renoncer.
Me voilà rentrée du périple Niger-Burkina Faso mais ma tête est encore là-bas. Le séjour a été bien trop court, trop de choses à voir, écouter, comprendre: il faudra y retourner. Vues les conditions d'hygiène, j'ai bien compris que ce serait sans Yann!:))



C'est la dernière prise video (très mauvaise au niveau de l'image, désolée) de mon appareil photo: on y voit au premier plan Rhissa, puis Buffalo aux percu et enfin Hima, nos trois amis accompagnateurs-chanteurs-gardes du corps, cuisinier, chauffeur, préparateur de thé, chacun sa spécialité.

Séquence de bonne humeur à la fin du repas à l'abri des arbres au parc de Kouré où vivent les girafes blanches.

Je pense bien à eux qui subissent e ce moment-même une terrible crise de palu! Le traitement est hors de prix: à 75€ la perf, ils ne peuvent évidemment pas se soigner comme il le faudrait...

Après une petite visite au parc W du Niger, ma mère et moi les avons embarqués au Burkina dont ils connaissaient l'axe principal mais qu'ils ont vraiment découvert et apprécié je pense en même temps que nous! Puis nous sommes rentrés au Niger. Nous avons rendu visite aux girafes, dégusté les plats de Nathalie au "Cordon bleu" et nous nous sommes envolées pour retrouver la "fraîcheur" automnale de l'Est.

Heureusement le soleil était là. Les grues cendrées aussi! Belle balade au Der pour me consoler...