04 février 2019

5/ La Passe-miroir Livre 1: Les Fiancés de l'hiver


Ophélie, liseuse et passe-miroir dans le monde d'Anima, est fiancée contre son gré avec Thorne, géant du monde glacial du Pôle. Le pays où il l'entraîne loin des siens est hostile, aussi bien au niveau du climat qu'au niveau des relations entre les différents clans. Tenue au secret pour des raisons de sécurité, Ophélie brave quelques interdits et réussit à se faire une idée de plus en plus précise de ce qui se joue sur cette "arche". 

L'autrice nous propose un monde parfaitement décrit et très original. Les personnages sont bien marqués: il y a toute une galerie de portraits très variés et on a plaisir à découvrir avec l'héroïne tout ce qui se trame. Le livre se dévore et bien qu'il soit étiqueté "jeunesse", l'écriture est très précise et parsemée de traits d'humour.
Cependant, je trouve qu'au final, il ne se passe pas grand chose dans ce premier volume... Mais peut-être est-ce nécessaire pour la suite... 
Ma médiathèque possède tous les volumes, donc, éventuellement, il me sera possible de poursuivre  l'aventure... on verra...

"− J’ai eu un petit téléphonage avec ta maman, hier au soir, mâchonna-t-il dans ses moustaches. Elle était tellement excitée que je n’ai pas saisi la moitié de sa jacasserie. Mais bon, j’ai compris l’essentiel : tu vas enfin passer à la casserole, on dirait.
Ophélie acquiesça sans mot dire. Le grand-oncle fronça aussitôt ses énormes sourcils.
− N’allonge pas cette tête, s’il te plait. Ta mère t’a trouvé un bonhomme, il n’y rien plus rien à redire."


"Sauf ton respect, fille, tu n'es pas la feuille la plus avantageuse de notre arbre généalogique. Je veux dire, c'est juste un musée que tu tiens, pas une orfèvrerie. "

" - Tu ne payes pas de mine comme ça, fille. Tu te caches derrière tes cheveux, derrière tes lunettes, derrière tes murmures. De toute la portée de ta mère, tu es celle qui n'a jamais versé une larme, jamais braillé, et pourtant je peux te jurer que tu es bien celle qui a collectionné le plus de bêtises.
- Vous exagérez, mon oncle.
- Depuis ta naissance, tu n'as jamais cessé de te faire mal, de te tromper, de te casser la figure, de te coincer les doigts, de te perdre..."



 Merci Aurélie!😘

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