18 avril 2018

14/ Quand sort la recluse


Adamsberg est en Islande lorsqu'il reçoit ce message: "Femme écrasée. Un mari, un amant. Pas si simple. Présence souhaitée. Informations suivent." Pas très motivé, il rentre pourtant et résout l'affaire en deux temps trois mouvements. Une autre affaire attire vite son attention mais en sourdine parce que non officielle. En effet, ce génie de la déduction et des chemins de traverse qu'est Adamsberg va nous emmener sur les traces de l'araignée recluse, soupçonnée d'avoir tué trois hommes. Mais renseignements pris auprès d'un spécialiste, l'arachnologue, a noté Adamsberg dans son petit carnet, une recluse ne peut venir à bout d'un humain. Il en faudrait 144 pour réussir cet exploit...
Vargas nous entraîne à Nîmes, puis à Lourdes, d'un orphelinat à une friche; elle crée des liens improbables avec Magellan, convoque Socrate... On rencontre, comme souvent dans les livres de l'auteur, une petite vieille bien sympathique, amoureuse des recluses et des boules à neige; on retrouve avec plaisir, en plus de l'équipe habituelle parisienne, l'un des historiens d'un épisode précédent...

Très bon cru de Vargas, bien meilleur que le dernier! Je me suis régalée!


Voici la soi-disant coupable! J'ai vu des photos de morsures... comment dire ... je vais éviter de les intégrer à ce post! Beurk!

"Adamsberg prenait conscience que ce n'était pas une seule "proto-pensée" qui embrouillait son esprit mais toute une bade éparse de bulles gazeuses - et bien sûr que cela existait -, dont certaines si petites qu'on pouvait à peine les discerner. Il les sentait s'agiter dans des voies diverses et leurs trajectoires s'affoler. En prise à deux questions irrésolues - et il y en avait d'autres, de toute évidence -, les bulles n'avaient pas plus de chances de trouver un chemin qu'un homme qui louche. Ou que ce fameux type qui court deux lièvres à la fois - et on ne sait pas pourquoi, à moins d'être un crétin complet - , et les manque tous les deux."

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