27 novembre 2014

38/40: 2 nouvelles pour 1 roman

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52 pages

1ère phrase:

Le voisin, elle l'avait rencontré un jour alors qu'avec son petit elle rentrait de promenade.

Propos :

Glisser dans la baignoire en changeant le rideau de douche, faire croire à un accident, confier le petit à une famille normale... Pour se délester de la pesanteur de la vie, elle s'amuse à imaginer le suicide parfait. Mais le jour où le voisin entre dans sa vie, son regard sur le monde change. Dans un Cagliari écrasé de soleil, Milena Agus met en scène des personnages hors normes, enfants en mal d'amour, adultes en quête d'un peu de douceur.

 L'auteure:
Milena AGUS

Milena Agus est professeur d'italien et d'histoire et enseigne à Cagliari dans un institut technique.
C'est son roman Mal de pierres (Mal di pietre, 2006) qui l'a révélée, notamment en France. Il est déjà traduit en cinq langues.
De nombreuses citations de ses romans sont en sarde. Elle fait partie de la Nouvelle Vague littéraire sarde, à savoir de la narration sarde la plus récente, dont les autres noms les plus connus, avec le trio initial formé par Salvatore Mannuzzu, Giulio Angioni et Sergio Atzeni, sont ensuite Marcello Fois, Salvatore Niffoi, Michela Murgia et beaucoup d'autres...
Son oeuvre:

En France
  • Mal de pierres (2006), 2007- Prix Relay du Roman d'Evasion en 2007.
  • Battement d'ailes, 2008
  • Mon voisin, 2009
  • Quand le requin dort (2005), en fr 2010
  • La Comtesse de Ricotta, 2012

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118 pages

1ère phrase:

Je m'éveille de moi-même, ridiculement tôt.

Propos :

L'anti-héros de cette longue nouvelle doit se rendre au Japon pour une raison familiale - il vient de découvrir l'existence d'une demi-soeur japonaise - , événement inattendu et certainement promesse de grandes surprises . Mais il n'a aucune envie d'y aller. Ronchon, antipathique, il s'embarque malgré toutes ses réticences. Le regard sur ses contemporains est parfois cruel, mais l'auteur manie aussi l'ironie. Les personnages secondaires sont tous plus ou moins pathétiques. Du Japon, rien, ou presque. De toute façon, c'est "Un guide pour revenir de tout sans bouger de chez soi", comme l'indique le sous-titre.

 L'auteur:

Jean-Yves CENDREY
Né en 1957 à Nevers, d'un père militaire violent et alcoolique. Enfance malheureuse au gré des mutations de son père, de caserne en caserne, en France et en Allemagne, jusqu'à la révolte de l'âge adulte. « Je reviens du fond du trou, dit-il au journal Le Monde. C'était l'horreur au quotidien, les picolades paternelles démentes. J'avais l'Indo à la maison. Les guerres coloniales sont les pires… Ceux qui les ont faites les ramènent chez eux. » Petit délinquant, révolté, « écorché vif », jusqu'à la découverte, à l'âge de 28 ans, du premier livre - Quant au riche avenir - d'une lycéenne timide et surdouée, Marie Ndiaye. Il lui écrit, elle lui répond, ils correspondent, se rencontrent, s'aiment et se marient. « Elle était une reine dans son château. J'étais un chemineau, un indigent de l'écriture. »
À la suite de l'élection de Sarkozy à la présidence, dit-il, il quitte la France et s'installe à Berlin avec son épouse et leurs trois enfants.


Son oeuvre:

Romans et nouvelles

  • Principes du cochon, 1988.
  • Atlas menteur, 1989.
  • Les morts vont vite, 1991
  • Oublier Berlin,  1994.
  • Trou-Madame, 1997
  • Les Petites Sœurs de sang, 1999.
  • Parties fines, 2000.
  • Une simple créature, 2001
  • Conférence alimentaire, 2004.
  • Les Jouets vivants, 2005  LU
  • Corps ensaignant, 2007
  • Les jouissances du remords, 2007
  • La maison ne fait plus crédit, 2008
  • Honecker 21, 2009
  • Le Japon comme ma poche, 2009
  • Mélancolie vandale, 2011
  • Schproum. Roman avorté et récit de mon mal, 2013

Théâtre

  • Providence et Toute vérité, Jean-Yves Cendrey et Marie NDiaye, Puzzle, 2001/2007
  • Pauvre maison de nos rêves, 2009
  • Pauvre maison de nos rêves suivi de L'Herbe tendre, 2010

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