Festival Télérama

Pratique ce festival: cela permet de voir les meilleurs films qu'on a loupés soit parce qu'on avait autre chose à faire, soit parce qu'ils ne sont pas encore passés chez nous!

Mercredi, c'était:

Qu'est-ce que je regrette d'en avoir entendu parler avant! On ne sait pas tout de suite ce qui tracasse l'héroïne, pourquoi elle fait des cachotteries à son copain, si on n'a rien entendu à son sujet, bien sûr! La caméra est à l'épaule, beaucoup de mouvements, peu de dialogues.

C'est surtout la blonde qui bouge, la brune est plutôt dans l'attente et l'immobilisme...

On est rapidement sous tension et cette tension ne nous lâche plus, même après, en dehors de la salle obscure!

Palme d'or bien méritée!!!

Jeudi:

Après la Roumanie, la Turquie. Un couple passe quelques jours de vacances ensemble et ce seront les derniers.Rien ne va plus, on le sent, on le comprend.

Pratiquement pas de dialogues, des regards, des très gros plans très longs. J'ai eu un peu peur les premières minutes. Cinq vraies minutes sur un visage, c'est long! ( Je n'ai pas chronométré, mais je ne dois pas être loin de la vérité.

Réflexions sur l'amour et la relation à l'autre. Sous l'apparente douceur et lenteur, un jeu de pouvoir assez violent.

Une belle trouvaille: la scène avec la noisette! A découvrir...

Par contre, on a beau être en Turquie, on a froid pratiquement pendant tout le film: pluie, neige. Des images de ce pays dont on a peu l'habitude.

L'acteur-réalisateur ne montre pas une image de l'homme très flatteuse, il est plutôt salaud, mais il assure que ce n'est pas autobiographique!