16 novembre 2013

33/42: Le poids du papillon


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82 pages

1ère phrase:

Sa mère avait été abattue par un chasseur.

Propos:

Ce petit livre présente deux récits. Le premier, Le poids du papillon, est la narration d'un duel entre un homme, le chasseur, et un animal, le chamois, d'une puissances et d'une intelligence exceptionnelles. Tous les deux arrivent en fin de vie mais l'affrontement est inévitable.
Le second récit, Visite à un arbre, se résume dans son dernier paragraphe: "En montagne, il existe des arbres héros, plantés au-dessus du vide, des médailles sur la poitrine des précipices. Tous les étés, je monte rendre visite à l'un d'entre eux. Avant de partir, je monte à cheval sur son bras au-dessus du vide. L'air libre sur des centaines de mètres vient chatouiller mes pieds nus. Je l'embrasse et le remercie de sa durée."


C'est un hommage à la nature, particulièrement ici, à la montagne, mais je trouve les récits un peu légers. J'aime le style d'Erri De Luca, j'aime la nature, mais ça ne m'a pas suffi...

L'auteur:


Erri De Luca
Né à Naples en 1950. D'origine bourgeoise, il est destiné à une carrière de diplomate. Il s'y refuse, rompt avec sa famille et en 1968, embrasse le mouvement de révolte ouvrière. Il intègre le mouvement d'extrême gauche : Lotta continua, dont il sera dirigeant de la fin des années soixante au début des années soixante-dix.

Il multiplie les métiers manuels : ouvrier spécialisé chez fiat à Turin, manutentionnaire à l'aéroport de Catane, maçon en France et en Afrique, conducteurs de camions.
Bien qu'il se dise athée, il lit quotidiennement la bible et a appris l'hébreu ancien pour pouvoir lire et traduire les textes sacrés.

C'est un passionné d'alpinisme, sujet sur lequel il a écrit de nombreux articles.

Pendant la guerre de Yougoslavie, il s'engage comme conducteur auprès d'une association humanitaire, et convoie des camions de ravitaillement en Bosnie.
Bien qu'il ait commencé à écrire à l'âge de vingt ans, son premier livre ne paraît qu'en 1989, et obtient le prix Femina en 2002 pour Montedidio.

Il collabore au Matino, principal journal napolitain et à d'autres périodiques La republica, il manifesto.

Il vit actuellement près de Rome. 

Oeuvre:



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