22 mai 2012

12/40: Rosa candida

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333 pages


Premières phrases:
UN

Comme je vais quitter le pays et qu'il est difficile de dire quand je reviendrai, mon vieux père de soixante-dix-sept ans veut rendre notre dernier repas mémorable
. Il va préparer quelque chose à partir des recettes manuscrites de maman - quelque chose qu'elle aurait pu préparer en pareille occasion.

L'histoire:

Le pays, c'est l'Islande, et le narrateur, à vingt-deux ans, part pour l'étranger afin de restaurer la roseraie d'un monastère datant du Moyen Âge. Sa passion lui a été transmise par sa mère, trop tôt disparue. Il laisse derrière lui son père âgé et veuf, son frère jumeau autiste, son enfant, Flora Sol, qui va sur ses 7 mois, conçue dans la serre maternelle une nuit de fête avec l'amie d'un ami.
Cela commence comme un road movie. Arrivé au village, il se lie d'amitié avec un prêtre cinéphile et polyglotte qui puise ses réflexions et ses conseils dans les grands films qui occupent ses soirées. Sans oublier de les accompagner d'un petit verre d'alcool pour bien finir la soirée.


Humour, sensibilité, tendresse, légèreté. Un peu Bisounours mais quand c'est bien écrit, c'est agréable.

L'auteur:




Audur Ava Ólafsdóttir est née en 1958, à Reykjavik en Islande. Elle a fait des études d'histoire de l'art à Paris et est actuellement maître-assistante d'histoire de l'art à l'Université d'Islande. Directrice du Musée de l'Université d'Islande, elle est très active dans la promotion de l'art. A ce titre, elle a donné de nombreuses conférences et organisé plusieurs expositions d'artistes. 

 Rosa candida, traduit pour la première fois en français, est son troisième roman après Terre relevée en 1998, et Pluie de novembre en 2004.

Citations:

 "Il n'y a pas de jour ordinaire tant qu'on est en vie, tant que ses jours ne sont pas comptés."

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