14 janvier 2012

2/40: Ce que j'appelle oubli

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62 pages


Début:
et ce que le procureur a dit, c'est qu'un homme ne doit pas mourir pour si peu, qu'il est injuste de mourir à cause d'une canette de bière que le type aura gardée assez longtemps entre les mains pour que les vigiles puissent l'accuser de vol et se vanter, après, de l'avoir repéré et choisi parmi les autres, là, qui font leurs courses,
L'histoire:
Un homme entre dans un supermarché, il n'en sortira pas vivant. Les quatre vigiles du magasin, devenus bourreaux, se sont acharnés sur lui. Ce qui fait encore plus froid dans le dos, c'est que ce roman s'inspire d'un fait divers réel, survenu à Lyon en 2009.
Le texte est écrit sans aucun point, on est asphyxié , emporté jusqu'au bout par un narrateur qui s'adresse au frère de la victime.  Il lui fait part de ses réflexions, cherche à comprendre l'incompréhensible, évoque l'être disparu. A lire dans un souffle...

L'auteur:
Laurent Mauvignier est né à Tours en 1967. Diplômé des Beaux-Arts en Arts Plastiques (1991).
Il publie son premier roman aux Éditions de Minuit en 1999.
"Des Hommes", en 2009, a été encensé par la critique et l'a fait connaître à un plus large public.

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