05 mars 2010

Une exécution ordinaire

L'ambiance glauque et glaciale dans un hôpital au temps de la dictature communiste est parfaitement rendue, dès le début, on a froid dans le dos. Délation, harcèlement, jalousies... Et la tension, en partie ressentie pour le personnage central interprété par Marina Hands, ne fait qu'augmenter. La rencontre avec Staline qu'elle doit soigner, est parsemée de petites phrases dites avec légèreté mais chargées de menaces, comme par exemple, lorsqu'elle entre, intimidée, pour la première fois dans le bureau du dictateur, il lui dit au bout de quelques secondes: "Je ne vous ai pas dit de ne pas vous asseoir."
Superbe interprétation.

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