20 décembre 2009

36/40: Moloch

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Décidément, j'aime beaucoup cet auteur. Tout ce que j'ai lu de lui jusque là m'a énormément plu. En surfant, je découvre qu'il est décédé cet été suite à une forte crise d'épilepsie. Contrairement à d'autres, qui ne sont même pas morts, on n'en a pas du tout parlé...

Thème central du roman: le sacrifice des enfants décliné entre syndrome de Münchhausen et réseau pédophile. La police, la justice et l'hôpital: tous ont été impuissants à les sauver. Deux hommes, des "justes", prennent les choses en main, chacun à sa manière.

JEUDI

Ils étaient là, pataugeant dans la boue, hébétés, certains pleurant, d'autres hagarrds, les mains tremblantes, la gorge nouée par le dégoût, la pitié, la colère, la honte, un mélange confus de ces sentiments si voisins, tous à scruter le ciel gris-bleu, dans ce matin de printemps, tous à songer à ce qu'ils avaient fait une demi-heure, une heure plus tôt, quand le téléphone avait sonné chez euxpour les tirer du sommeil et les convoquerdevant cette maisonnette d'apparence si banale, , dressée au fond d'un terrain vague."

"Ils", ce sont les policiers qui viennent de découvrir la scène de crime...
Ce roman est si terriblement réaliste que l'auteur précise en début de livre "Toute ressemblance avec des événements ou personnages réels serait une pure coïncidence."

Noir, c'est noir! (tiens?)

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