19 décembre 2009
34/40: Journal du voleur
Cela n'a pas grand chose à voir avec ce qu'on peut attendre d'un journal, il n'y a pas de chronologie. C'est plutôt l'évocation de ses errances géographiques de l'Espagne à la Belgique en passant par la Pologne, au gré des rencontres ou des retrouvailles toujours dans le milieu des voyous.
"Avec des mots si j'essaie de recomposer mon attitude d'alors, le lecteur ne sera pas dupe plus que moi. Nous savons que notre langage est incapable de rappeler même le reflet de ces états défunts, étrangers. Il en serait de même pour tout ce journal s'il devait être la notation de qui je fus. Je préciserai donc qu'il doit renseigner sur qui je suis, aujourd'hui que je l'écris. Il n'est pas une recherche du temps passé, mais une oeuvre d'art dont la matière-prétexte est ma vie d'autrefois. Il sera un présent fixé à l'aide du passé, non l'inverse. Qu'on sache donc que les faits furent ce que je les dis, mais l'interprétation que j'en tirec'est ce que je suis - devenu."
Prostitution, agressions pour vols, séjours en prison, passions pour ces voyous dont il aime les corps, poétise la violence, les lâchetés et les trahisons.
L'écriture est belle mais je n'y suis pas vraiment entrée...
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