11/26: C

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Ce livre a pour sous-titre: Récit véridique d'un meurtre multiple et de ses conséquences.

Le "roman", fortement inspiré d'un fait divers survenu en novembre 1959, se déroule en 4 temps.

1. Avant le meurtre, on suit d'un côté la dernière journée d'une famille exemplaire, les Cutter, de l'autre les préparatifs de 2 hommes, qui se sont connus en prison et qui ont apparemment un projet commun, explicité peu à peu: le meurtre de cette famille.

2. Après le meurtre, on retrouve Dick et Perry, on suit leurs pérégrinations et on apprend à les connaître. On a quasiment leur profil psychologique. En parallèle, on assiste à la découverte des corps et au désespoir des enquêteurs. Les preuves n'étant pas suffisantes pour résoudre l'affaire...

3. Les enquêteurs connaissent enfin l'identité des meurtriers. Il n'y a plus qu'à les arrêter et enfin obtenir des réponses aux différentes questions qui restent à éclaircir: on finit par savoir comment s'est passé le massacre des Clutter ( le père, la mère, le frère et la soeur adolescents) et pourquoi.

4. Dick et Perry sont en prison. On assiste au procès: peine de mort ou incarcération à vie? On reste avec eux jusqu'au bout... et on fait la connaissance d'autres meurtriers... qui font froid dans le dos...

De nombreuses questions se posent, particulièrement à la lecture du dernier chapitre: la peine de mort, la part de la folie dans un crime, le rôle de l'éducation, de la famille, les violences subies pendant l'enfance... On est vraiment loin de la génétique ici...
Vraiment super!


Cliquez sur l'image pour accéder à la liste du défi...

Emily Loizeau

Ce soir, Emily Loizeau et ses 2 musiciens passaient à Bar-le-Duc, nous sommes allées les voir, Mimi, Titine et moi, et cela valait vraiment le déplacement!!

Musicalement: un vrai plaisir; beaucoup d'humour dans les paroles mais aussi dans la mise en scène. Emily Loizeau nous embarque dans son univers à l'aide de petites trouvailles qui ajoutent à sa poésie: un tourne-disque qui sert de support à différents objets ( d'abord un 33 tours , classique!, puis une bouilloire, une feuille de dessin sur laquelle le batteur va dessiner pendant une chanson, des animaux-jouets en plastique...)

Elle titille gentiment le public. Quand elle chante "Shower", elle propose même à un volontaire de venir mimer à sa manière sa "prise de douche"! Il y a eu un volontaire... Ce n'était pas particulièrement spectaculaire mais il a eu le cran d'y aller... Elle veut qu'on lui manifeste notre amour pour elle par des roucoulements de tourterelles ( les applaudissements, c'est un peu trop classique...)

A la suite du rappel, elle revient, s'assoit sur le bord de la scène, en se rapprochant du public, donc sans micro, et avec ses 2 musiciens, un à la guitare, l'autre au violoncelle pour nous interpréter "Jasseron", texte déjà drôle mais avec des mimiques expressives, c'est irrésistible et "I'm leaving you" qui ne me touchait pas beaucoup sur l'album mais là, c'était quelque chose. Emily Loizeau est une grande artiste!
Cliquez sur sa photo et vous arriverez sur son site...
Cliquez sur les titres des chansons et vous aurez les paroles...

La soupe à l'oseille

Dimanche soir, on a tenté une soupe à l'oseille!

D'abord, il faut de l'oseille... 40 feuilles. Enlever les tiges et couper en petits bouts.Les faire fondre dans un peu de beurre.




Ajouter l'eau et porter à ébullition...





Quand ça bout, on ajoute un blanc d'oeuf et du vermicelle quand on en a, mais là, y a pas! Je sais c'est peu ragoutant!




On termine en ajoutant le jaune de l'oeuf et de la crème fraîche. Saler, poivrer, déguster.




Je me suis régalée mais ce n'est pas le cas de tout le monde! Il faut aimer l'acide, peut-être mettre un peu moins d'oseille... A refaire en apportant quelques modifications...

Ça a été l'événement le plus important de cette journée du 22 avril!
A part, peut-être, le constat que dans mon département, on est décidément politiquement très incorrect!

Couleurs d'avril

..............................................cerisier...........................
.............................................Tircis...............................

La preuve!

Oui, j'ai durement travaillé aujourd'hui!! La preuve en photo:

Rien que 3 ampoules!! Ça pique, surtout quand on désinfecte...Merci le motoculteur... Que c'était dur! Mais c'est tout fini, ouf!

Spécialement pour Y et JP:

C'est peut-être pas si évident au premier coup d'oeil, mais ceci est une prairie...Patience...

Bon anniversaire à mon blog qui fête aujourd'hui sa 1ère année d'existence! Qui l'eut cru?

10/26: Z

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116 pages: 3 nouvelles, 3 tragédies!




- Destruction d'un coeur: c'est le coeur d'un vieil homme qui constate avec rage que sa fille chérie devient adulte.





- La Gouvernante: 2 petites filles découvrent le secret de leur gouvernante et sont confrontées à la cruauté du monde adulte.





- Le Jeu dangereux: un homme âgé contribue à l'éveil sensuel d'une jeune fille en lui écrivant des lettres passionnées mais anonymes. Lequel des 2 sera réellement victime de ce "jeu"?





"Ces personnes-là, nous ne faisons que les effleurer, nous ne les connaissons pas complètement [...]", on partage avec elles un instant tragique, superbement mis en scène par Zweig.


J'imagine très bien ces nouvelles réalisées en téléfilms comme ca a été fait avec quelques nouvelles de Maupassant...





liste du défi

9/26: R

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Un matin, un père libraire emmène son fils, Daniel, le narrateur, dans un endroit mystérieux: le Cimetière des Livres Oubliés, où il doit adopter un livre, pour le sauver de l'oubli. Il choisit "L'Ombre du vent". Et les ennuis commencent, surtout lorsqu'il commence à s'intéresser à l'auteur, Julian Carax.
Les lieux, Barcelone, les rencontres, ses amours, les morts: la vie de Daniel se construit autour de cette quête, à la manière d'un conte. Ce livre l'embarque dans une suite d'épreuves et de rencontres plus ou moins amicales, le tout baigné dans une Espagne à peine sortie d'une Guerre Civile fratricide, gangrenée par la peur et les tortionnaires encore actifs.

3 semaines pour lire ces 640 pages, heureusement les vacances sont arrivées! Malgré ma lenteur, j'ai été prise par l'intrigue et je me suis attachée aux personnages, chacun essayant de vivre avec ses fantômes, ses douleurs...
Ce roman a eu le prix des lecteurs du Livre de Poche en 2006.

...

Bombyx éri (3)

2 avril: Les 4 rescapées grossissent bien ( eh oui, encore une en moins!), mangent bien et dorment bien. Les crottes sont impressionnantes! Le problème, maintenant, est de savoir s'il y aura un équilibre mâles/femelles, d'autant plus que l'une des 4 est plus petite, donc décalée dans sa croissance, par rapport aux 3 autres qui sont énormes ( entre 7 et 8 cm).
C'est par les points noirs, que l'on voit bien sur la photo tout le long du corps, que ces chenilles respirent.9 avril: Deux des chenilles ont fêté Pâques à leur manière! Dimanche soir, elles ont quitté le feuillage pour s'intéresser à la mousse imitation rocher qui est au fond du vivarium.Une fois la place choisie, le travail de tissage a commencé: je tisse, je dors, je tisse, je dors... et, à ce rythme, le lundi soir, les cocons étaient parfaitement opaques.:))
Plus que 2 à nourrir... Une grande, ayant le gabarit de celles qui se transforment tranquillement, et la petite.

15 avril: Et ce matin, l'horloge biologique s'est imposée, la grande a craqué, abandonnant la petite à sa solitude! Elle a commencé son cocon en s'appuyant sur des grandes feuilles de troënes.


Ce soir, on ne la voit déjà plus à travers. La tache blanche sur la feuille vient de la chenille. Son corps en était recouvert pour la protéger de l'eau.

La petite continue de manger et dormir...

Ma photo

1er essai non satisfaisant.

Voici le 2e...Pour afficher une photo dans le profil, il faut que je passe par une photo dans un post. Dans l'aide, c'est écrit qu'on peut supprimer le message par la suite, mais niet!, la photo a disparu le lendemain donc ce message est juste technique...

En "courts"

Au programme du ciné lundi soir une série de 7 courts métrages sur l'immigration clandestine. Programme a priori peu réjouissant mais fort en émotions qui fait écho à une actualité qu'on ne peut ignorer. Chaque court était très différent des autres: humour noir, témoignage, animation...

1. Avant l'aube, Balit Kenyeres: Au milieu des champs de blé,c'est l'heure du départ des clandestins en camion vers un avenir meilleur. Mais celui-ci est compromis par l'arrivée de la police...

2. A quoi ça sert de voter écolo?, Aure Atika: Quel drame! La nounou malgache, mineure et sans papiers, cachée aux amis, "employée" pour lui donner une chance, est tombée par la fenêtre en voulant sortir de sa buanderie. Le petit s'était attaché à elle et ne cesse de la réclamer! "On lui achètera un chien! Il arrêtera de pleurer!" Tout est dit... Avec pleins d'acteurs connus...

3. La femme seule, Brahim Fritah: Portrait de Akosse Legba, une jeune femme togolaise, victime d'esclavagisme moderne, aujourd'hui en France. C'est elle qui parle, qui rit malgré la gravité de son récit; c'est filmé avec une grande pudeur: on ne voit d'Akosse Legba que des petites parties et des bouts d'appartement reflétant l'univers fermé où elle vivait ( fenêtre, machine à laver, assiettes dans l'évier...). Touchant.

4. Vos papiers, Claire Fouquet: Les sans-couleurs sont effacés ou placés derrière les barreaux. Des manifestations de soutien s'organisent au risque et péril de leurs participants. Très belle animation. 5. Tout le monde descend, Laurent Bachet: A cause de l'obstination abrutie d'un contrôleur de bus ( François Berléand ), un Africain est renvoyé dans son pays. Dramatique!

6. Notre amnésie, Siegrid Alnoy: Monologue d'un Irakien venu en France parce qu'il aimait la langue française et que la vie y est meilleure. Mais les lendemains sont désenchantés, ce qu'il découvre est décevant. Le texte est dérangeant parce qu'il est agressif. L'homme nous "crache" (c'est un peu fort) sa douleur en assenant des réalités peu flatteuses...

7. Bawke, Hisham Zaman: Un père et son fils, kurdes, arrivent en Norvège. Pour que son fils puisse prétendre à un avenir meilleur, le père opte pour un terrible sacrifice... Dur, dur...

C'est sur ce dernier court que les lumières se rallument...hmm... un peu difficile de s'exprimer... Un membre du collectif "Réseau Education Sans Frontières" de Reims est venu témoigner et animer le débat dans le cadre de la campagne "Laissez-les grandir ici". Cette association tente de venir en aide aux enfants et donc aux familles de sans-papiers. Quand on entend que la police est venue arrêtée une famille dans un immeuble, en menottant même une fillette de 4 ans, il y a de quoi bondir!!!!! Idem pour ces fameux centres de rétention qui ne sont souvent que des cellules de garde à vue, faute de moyens...

Au cas où: le site de RESF, pétitions, actions, infos...