27 novembre 2011

26/40: Sans nouvelles de Gurb


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Le narrateur, capitaine extraterrestre, est à la recherche de son coéquipier Gurb envoyé en mission de reconnaissance sur Terre sous les traits de Madonna. Mésaventures en série, cela ne vaut pas "Les lettres persanes" de Montesquieu mais c'est une loufoquerie bien distrayante!

p.99:

"23 degrés centigrades; humidité relative, 56%; état de la mer, peu agitée.

8h.07 J'examine le contenu du portefeuille du cadre. Trois ou quatre mille pesetas, que je transvase sans tarder dans mes poches. Carte nationale d'identité, permis de conduire, carte de crédit et divers documents attestant de l'appartenance de leur titulaire au monde des êtres actifs et dominants. Photo d'un chien-loup sous un arbre. Au total, rien.

8h.10 Au moment de jeter le portefeuille et son contenu dans une bouche d'égout, je découvre un compartiment clos par une fermeture à glissière. Je la force. Je n'ai pas encore réussi à dominer cet étrange mécanisme (ni à comprendre comment une chose aussi absurde jouit d'une telle diffusion) et c'est pour cela que je finis par l'arracher. Du compartiment, j'extrais une photographie. Une jeune femme vraiment agréable à regarder. Au dos, une brève dédicace: Qui c'est qui t'aime, mon poussin? C'est Cuqui.

8h.11 Allons, allons.

8h.12 Je décide de rentrer chez moi. Un taxi passe, je l'arrête, j'y monte. Pendant le trajet, informations à la radio. Il y a eu un nouvel accident à la centrale nucléaire Vendellos. Un porte-parole de la centrale informe le public des avantages d'être un mutant. Vous serez une surprise permanente pour votre famille, s'exclame-t-il. Le chauffeur ne semble pas convaincu. S'il était le gouvernement, dit-il, il déménagerait la centrale nucléaire dans le parc naturel de Donana. Ça leur apprendrait à vivre, à ces espèces protégées de merde.

8h.30 J'entre en tâchant de faire vite. L'hostilité du voisinage ne fait que croître. La concierge s'est fabriqué
"

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