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Pendant que Pietro et son frère sauvaient deux femmes de la noyade, Lara, son épouse, s'est effondrée sous les yeux de leur fille Claudia. Commence alors la période de deuil.
Première surprise: l'un comme l'autre, le père et la fille ne souffrent pas de l'absence de leur femme/mère. Le père décide alors de rester près de sa fille au cas où celle-ci aurait soudainement besoin de lui. Cette éventualité le fixe aux abords de l'école, dans sa voiture, sur un banc du parc voisin, à la terrasse d'un café. Ce n'est pas un vrai huis clos: son monde est très fréquenté ( les passants, les habitués du parc...), mais deuxième surprise: son nouvel espace sert d'escale à son entourage ( sa famille, ses collègues...). Ils viennent s'épancher et livrer leur stress, leurs frustrations, leurs colères,leur mal de vivre...
Pietro gère parfaitement son quotidien, assume son rôle de père veuf, réfléchit. Le chaos viendrait plutôt de l'extérieur dont il semble se détacher sereinement...

Ouf! Je l'ai terminé lundi soir et j'ai pu le voir le mardi en VO, entourée d'Italiens qui s'échangeaient, également en VO, des recettes pendant la pub et jusqu'aux premières images du film!!!
Que dire du film? Il suit la trame du roman mais c'est évident: cela ne vaut pas le livre! Il y a des raccourcis terribles, certains dialogues paraissent creux et ils font pleurer Pietro, ce qui est un contresens énorme!!!
Heureusement, il nous permait de retrouver le bel Alessandro Gassman, le fils du grand Vittorio!
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