10 février 2008

Festival Télérama 2

Antoine, un peu ours, galère à Paris de petits boulots en petits boulots. Suite au malaise cardiaque de son père qui est épicier en province et pour quelques autres raisons, il est obligé de le remplacer. Non seulement, c'est en Province, mais c'est un trou perdu! On le suit dans sa première tournée: des petits vieux et encore des petits vieux... quelquefois, il s'arrête sur une place mais personne ne vient. En plus, en tout bon Parisien qu'il est devenu, il ne s'attarde pas, redémarre rapidement, laissant en plan une pauvre mamie qui se déplace difficilement avec sa canne. Bon, il va devoir apprendre. Sa copine va l'y aider...

Petit film agréable, de belles images de campagne mais bien qu'évoquant la désertion du milieu rural ( on ne rencontre que des vieux vraiment très vieux, le seul "jeune" qu'on côtoie, le frère d'Antoine, fait une tentative de suicide, c'est gai!), cela reste très idéalisé: les 2 amis qui le rejoignent pour s'installer dans ce monde à l'agonie, je n'y adhère pas une seconde.



Ici, on change totalement de registre. Ici, on plonge dans l'univers de la mafia russe mais pas aux Etats-Unis, cette fois on est en Angleterre. Charmants voisins!


Comme toujours avec les films de ce genre, on est dans la violence extrême, la folie. Chaque personnalité est bien cernée. J'ai été très impressionnée par Vincent Cassel, qui est le plus ambigü, le plus immature, le plus fou de tous.
A voir!

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