22 janvier 2020

Festival Télérama 2020



Au nord de la Chine, une vaste ville post-industrielle et pourtant vide, plongée dans un brouillard perpétuel qui semble piéger ses habitants. Un matin, une simple altercation entre deux adolescents dans un lycée dégénère et va souder les destins de quatre individus brisés par l’égoïsme familial et la violence sociale. Une obsession commune les unit : fuir vers la ville de Manzhouli. On raconte que, là-bas, un éléphant de cirque reste assis toute la journée, immobile… 

Un film qui dure 3h54!, des personnages filmés très souvent en contre-jour, dans l'ombre ou de dos, des suicides, un décor d'immeubles en construction qui ne seront très certainement jamais finis... Ça ne donne pas envie, et pourtant... On ne ressent pas la durée grâce à sa construction, on s'attache aux personnages principaux. C'est violent et doux à la fois, c'est unique.
Le réalisateur, Hu Bo, s'est donné la mort après le montage de ce film, il avait 29 ans. «Il n’est tout simplement pas de vie idéale, il ne s’agit que de se choisir les regrets avec lesquels nous voulons vivre.» On comprend mieux!



Au début des années 1980, la guerre entre les parrains de la mafia sicilienne est à son comble. Tommaso Buscetta, membre de Cosa Nostra, fuit son pays pour se cacher au Brésil. Pendant ce temps, en Italie, les règlements de comptes s'enchaînent, et les proches de Buscetta sont assassinés les uns après les autres. Arrêté par la police brésilienne puis extradé, Buscetta, prend une décision qui va changer l'histoire de la mafia : rencontrer le juge Falcone et trahir le serment fait à Cosa Nostra. 
Avec des scènes de procès incroyables!






En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus.
L'Histoire revisitée... avec des chiens, dont un tervueren! et surtout:


qui a reçu la Palm Dog au Festival de Cannes 2019, prix qui existe depuis 2001!




Quand le conflit en Syrie commence en 2012, Waad al-Kateab est une simple étudiante d'Alep. Quatre ans plus tard, elle fait partie des derniers survivants avant que la ville ne tombe aux mains des forces de Bachar al-Assad en décembre 2016. A ce moment précis, elle est mariée, maman d'une petite fille et enceinte d'un second enfant. Elle est connue sur Internet pour ses reportages déchirants sur la situation en Syrie. Il s'agit d'une lettre d'amour à sa fille, née en janvier 2016, et retraçant l'année la plus noire et meurtrière du conflit.
 Film soutenu par Amnesty International. Waada nous entraîne au cœur de leur vie au quotidien, de leur résistance dans un combat où les victimes sont surtout des enfants. La question est posée dès le début du film: Comment la communauté internationale peut-elle permettre ça?




Sibel, 25 ans, vit avec son père et sa sœur dans un village isolé des montagnes de la mer noire en Turquie. Sibel est muette mais communique grâce à la langue sifflée ancestrale de la région. Rejetée par les autres habitants, elle traque sans relâche un loup qui rôderait dans la forêt voisine, objet de fantasmes et de craintes des femmes du village. C’est là que sa route croise un fugitif. Blessé, menaçant et vulnérable, il pose, pour la première fois, un regard neuf sur elle.  




Stéphane, tout juste arrivé de Cherbourg, intègre la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil, dans le 93. Il va faire la rencontre de ses nouveaux coéquipiers, Chris et Gwada, deux "Bacqueux" d’expérience. Il découvre rapidement les tensions entre les différents groupes du quartier. Alors qu’ils se trouvent débordés lors d’une interpellation, un drone filme leurs moindres faits et gestes...
 Un Oscar? à suivre, le 9 février 2020...



 
1945. La Deuxième Guerre mondiale a ravagé Léningrad. Au sein de ces ruines, deux jeunes femmes, Iya et Masha, tentent de se reconstruire et de donner un sens à leur vie.
Dur dur!

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