11 novembre 2012

27/40: Les déferlantes

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539 pages




Premières phrases:

La première fois que j'ai vu Lambert, c'était le jour de la grande tempête. Le ciel était noir, très bas, ça cognait déjà fort au large. 
Il était arrivé un peu après moi et il s'était assis en terrasse, une table en plein vent. Avec le soleil en face, il grimaçait, on aurait dit qu'il pleurait.
Je l'ai regardé, pas parce qu'il avait choisi la plus mauvaise table, ni pour cette grimace sur le visage. Je l'ai regardé parce qu'il fumait comme toi, les yeux dans le vague, en frottant son poue sur ses lèvres. Des lèvres sèches, peut-être plus sèches que les tiennes.
 
L'histoire:

La narratrice est venue à La Hague pour un travail d'observation des oiseaux mais surtout pour se réfugier suite à un drame d'amour. Dans ce bout de terre, il n'y a pas que les oiseaux. Petit à petit, elle s'attache aux natifs du coin qui, eux non plus, n'ont pas été épargnés par la vie.

 Plongée au coeur d'une humanité forte, attachante, émouvante, énervante parfois, traduite dans une écriture magnifique.
Pavé qu'on ne lâche plus jusqu'à la dernière ligne! A lire d'une traite.


  L'auteur:

Claudie Gallay est née en 1961 à Bourgoin-Jallieu. En parallèle de son activité d'écrivain, elle exerce à temps partiel le métier d'institutrice.

Biblio:

  • L'Office des vivants,2001
  • Mon amour, ma vie, 2002
  • Seule Venise,  2004
  • Les Années cerises, 2004
  • Dans l'or du temps, 2006
  • Les Déferlantes, 2008
  • L’amour est une île,  2010
  •  Les années Cerises,  2011

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