28 janvier 2010

Festival Télérama 2010 (4)

Un enchaînement d'actes violents et non revendiqués va plonger un village allemand dans une ambiance de suspicion, d'inquiétude, de rage, d'angoisse..., chacun réagissant à sa manière. On navigue entre les personnalités et notables de ce trou perdu: Monsieur le comte propriétaire, qui fait vivre une grande partie des villageois, le pasteur, l'instituteur, le médecin, avec une forte présence, quasi permanente, des enfants.
Le titre, "Le ruban blanc", symbolise la pureté et l'innocence de l'âme. C'est vers cet idéal que tend le pasteur avec ses propres enfants...
On peut le sous-titrer: Quand l'éducation rigide engendre des monstres. Ça va loin, bien que la violence ne soit jamais vraiment montrée (on s'arrête juste à la porte derrière laquelle la correction promise est donnée), elles est fortement suggérée et certaines paroles valent autant que des coups de poing (le médecin avec sa maîtresse). Les regards sont terribles (affiche!).
La tension va crescendo au long du film jusqu'à une fin qui nous laisse sans aucune certitude, où le spectateur doit se débrouiller avec ses propres déductions, comme l'instit. Mais ce qu'on finit par comprendre est inacceptable...
Très grand film!!!

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