++++
Toru Okada mène une vie simple, en couple. Depuis peu sans emploi, il fait une sorte de pause. Par petites touches, on bascule dans l’insolite. Il rencontre des personnages étranges : par exemple les deux sœurs au nom d’île, Creta et Malta ; il vit des situations surréalistes qui se règlent parfois par l’intermédiaire des rêves… Il descend au fond d’un puits pour essayer de comprendre ce qui lui arrive et méditer, loin de tout repère spacial et temporel ; il manque y laisser la vie, en revient avec une tache sur le visage et des pouvoirs surnaturels, semble-t-il…
En même temps, deux personnages parlent de la guerre du Japon contre la Russie en Chine. Ils évoquent les tortures et les massacres avec un grand réalisme.
Déroutant, drôle, original mais 850 pages, ce fut un peu long pour moi.
En même temps, deux personnages parlent de la guerre du Japon contre la Russie en Chine. Ils évoquent les tortures et les massacres avec un grand réalisme.
Déroutant, drôle, original mais 850 pages, ce fut un peu long pour moi.
En voici le début:
"J'étais debout dans la cuisine, en train de me faire cuire des spaghettis, et je sifflotais en même temps que la radio le prélude de La Pie voleuse de Rossini, musique on ne peut plus appropriée à la cuisson des pâtes, lorsque cette femme me téléphona.
Je fus d'abord tenté d'ignorer la sonnerie et de continuer à préparer tranquillement mes spaghettis. Ils étaient presque prêts, Claudio Abbado et l'orchestre symphonique de Londres étaient en plein crescendo. Réflexion faite, je baissai le gaz, me rendis au salon et décrochai le combiné. On ne sait jamais, ça pouvait être un ami qui m'appelait pour me proposer un job.
- Accorde-moi dix minutes lança une voix de femme tout à trac."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire