24 avril 2014

15/40: Le sermon de la Chute de Rome

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205 pages

1ère phrase:

Comme témoignage des origines - comme témoignage de la fin, il y aurait donc cette photo, prise pendant l'été 1918, que Marcel Antonetti s'est obstiné à regarder en vain toute sa vie pour y déchiffrer l'énigme de l'absence.

Propos :

Dans un village corse perché loin de la côte, le bar local est en train de connaître une mutation profonde sous l’impulsion de ses nouveaux gérants. À la surprise générale, ces deux enfants du pays ont tourné le dos à de prometteuses études de philosophie sur le continent pour, fidèles aux enseignements de Leibnitz, transformer un modeste débit de boissons en “meilleur des mondes possibles”. Mais c’est bientôt l’enfer en personne qui s’invite au comptoir, réactivant des blessures très anciennes ou conviant à d'irréversibles profanations des êtres assujettis à des rêves indigents de bonheur, et victimes, à leur insu, de la tragique propension de l'âme humaine à se corrompre.Les titres des chapitres sont tirés des sermons de Saint Augustin, soulignant l'éphémère de toute entreprise humaine "ce que l'homme fait, l'homme le détruit".

  L'auteur:


Jérôme FERRARI
Jérôme Ferrari effectue une partie de ses études à la Sorbonne, où il obtient sa licence de philosophie. Ses parents sont originaires de Fozzano (village qui a servi de décor à "Colomba" de Prospère Mérimée). Il a vécu en Corse et enseigné la philosophie au lycée de Porto-Vecchio. Durant cette période, il a organisé des cafés philosophies à Bastia, puis enseigné au lycée international Alexandre-Dumas d'Alger et au lycée Fesch à Ajaccio.
Actuellement, il est professeur de philosophie au lycée français Louis Massignon d'Abou Dabi.

Son oeuvre:
  • Variétés de la mort (nouvelles),  2001
  • Aleph zéro, 2002
  • Dans le secret, 2007
  • Balco Atlantico, 2008
  • Un dieu un animal, 2009 ( Prix Landerneau 2009)
  • Où j'ai laissé mon âme, 2010 ( Grand Prix Poncetton SGDL - 2010; Prix Roman France Télévisions - 2010)
  • L'Art dans « Le Monde comme volonté et comme représentation » d’Arthur Schopenhauer, 2011
  • Le Sermon sur la chute de Rome, 2012, (Prix Goncourt 2012)

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