03 février 2010

7/40: Un filet de fumée

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Totò Barbabianca a été pris au piège!
Un bateau arrive pour récupérer une cargaison de soufre stockée dans ses entrepôts. L'ennui, c'est qu'il l'a vendu et il n'aura pas le temps d'en récupérer. Avec ses fils ils tentent d'en acheter à ses collègues-concurrents, mais rien à faire. Tout le monde se réjouit des difficultés de ce personnage tant détesté et attend avec impatience et délectation le filet de fumée qui scellera la ruine de don Totò.
Pour rendre le langage sicilien, le traducteur a utilisé le parler lyonnais (heureusement, il met un glossaire à notre disposition!) ce qui nous baigne dans un univers particulier, avec des personnages hauts en couleur, l'ensemble traité avec beaucoup de drôlerie.
Un petit régal.

02 février 2010

Pat Metheny à la Comète

La salle est vraiment très belle et on voit bien de partout, contrairement à Saint-Dizier!
Pat Metheny annonçait une tournée en solo, mais dans les faits, il n'est pas vraiment tout seul. Il nous le fait croire pendant les trois premiers morceaux, ensuite derrière lui un rideau se lève et nous dévoile le reste des instruments: un mur d'instruments.
Il est alors non seulement le super guitariste mais aussi le chef d'orchestre de tous ces instruments qu'il commande de sa guitare et des pieds...
Il nous apprend que c'était un rêve d'enfant, initié par son grand-père, et qu'il en est encore à un niveau expérimental. Je crois avoir compris que ce n'était que sa deuxième date ( il ne parle qu'américain et très vite!!!). T'as raison, Raphio, il doit s'en passer dans sa tête!

Bluffant!

6/40: L'ombre et la proie

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Premier policier écrit par les deux auteurs, théoriciens du genre. De facture très classique, il n'est sans doute pas leur meilleur.
Tout en le lisant je n'ai pas pu m'empêcher d'y voir un bon scénar pour le téléfilm à suspens du vendredi soir sur la 2 (il y en a eu des excellents!), mais sans aucun humour...

Les Chats persans et les droits humains en Iran

Voilà, c'est fait, ouf!

Le film: Deux jeunes musiciens iraniens veulent aller jouer à Londres. Ils tentent de monter un groupe underground d'indi rock, strictement interdit. En même temps ils achètent de manière illégale des passeports et des visas hors de prix, qu'ils doivent financer entre autre en donnant un concert clandestin.
Ils vont de difficulté en difficulté. Heureusement, de temps en temps on rit!
Le réalisateur en profite pour nous présenter un large éventail de la musique iranienne, de la musique traditionnelle au rap urbain.

Les droits humains en Iran: 4 points noirs à retenir. 1) absence de liberté d'expression et d'associatopn, 2) pratique de la discrimination plurielle (femmes, minorités éthniques et religieuses), 3) pratique de la torture, des viols et des mauvais traitements, 4) peine de mort.

Une quarantaine de personnes sont restées, ce qui est de mieux en mieux...
Prochain rendez-vous avec Amnesty et Cinéquai le 5 mars.