Je n'avais jamais eu l'occasion de lire cette pièce de Victor Hugo qui provoqua une bataille opposant les partisans du théâtre classique contre le moderne lors de sa première représentation alors j'ai sauté sur l'occasion pour aller voir la version donnée par la Compagnie Nova ( http://www.lacompagnienova.org/ ).
Décor réduit au minimum, fougue, humour sensualité... Intéressant MAIS j'ai eu énormément de mal avec le jeu d'Hernani, que ce soit dans les gestes ou la manière de respirer les mots. Dommage, ce sera pour une prochaine fois, j'espère.
27 mars 2012
23 mars 2012
8/40: L'Armée furieuse
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427 pages
Premières phrases:
Il y avait des petites miettes de pain qui couraient de la cuisine à la chambre, jusque sur les draps propres où reposait la vieille femme, morte et bouche ouverte. Le commissaire Adamsberg les considérait en silence, allant et venant d'un pas lent le long des débris, se demandant quel Petit Poucet, ou quel Ogre en l'occurrence, les avait perdues là. L'appartement était un sombre et petit rez-de-chaussée de trois pièces, dans le 18e arrondissement de Paris.
L'histoire:
On commence avec des miettes de pain et on termine par des papiers d'emballage de morceaux de sucre.Des petits détails qui ont tout leur sens dans la résolution des différentes enquêtes de ce nouvel opus. Une mère inquiète vient demander de l'aide à Adamsberg: sa fille a vu l'Armée furieuse, armée fantôme. Fait gravissime puisqu'elle annonce la mort de 4 personnes, et le 1er des 4 assassinats vient de se produire.
Une autre affaire tourmente le commissaire: un homme, grand chef d'entreprise, est brûlé vif dans sa voiture, mais Adamsberg n'est pas du tout convaincu par le coupable qu'on lui désigne.
Des personnages hauts en couleur, un regard original: du pur Vargas, même si la fin est un peu bâclée. Cela reste un grand plaisir de lecture.
L'auteur:
Fred Vargas, de son vrai nom Frédérique Audoin-Rouzeau, née le 7 juin 1957 à Paris, est une écrivain et archéozoologue française. Auteur de romans policiers à fort succès, elle a choisi, avec « Vargas », le même pseudonyme que celui de sa sœur jumelle Joëlle, peintre contemporaine connue sous le nom de Jo Vargas. Ce pseudonyme fait référence à Maria Vargas, personnage joué par l'actrice Ava Gardner dans le film La Comtesse aux pieds nus.
biblio
- Les Jeux de l’amour et de la mort (1986 / Le Masque : 1997) . Prix du festival de Cognac
- Ceux qui vont mourir te saluent (Viviane Hamy, juin 1994. J’ai lu, 2001)
- Debout les morts (Viviane Hamy, 1995. J’ai lu, 2000)
- Un peu plus loin sur la droite (Viviane Hamy, 1996. J’ai lu, 2000)
- L’homme aux cercles bleus (Viviane Hamy, 1996. J’ai lu, 2002) 1° aventure du commissaire Adamsberg
- Sans feu ni lieu (Viviane Hamy, 1997. J’ai lu, 2001)
- L’homme à l’envers (Viviane Hamy, 1999. J’ai lu, 2002) Aventure du commissaire Adamsberg
- Les quatre fleuves (Viviane Hamy, 2000) . Prix Alph-art du meilleur scénario au festival d’Angoulème 2001
- Pars vite et reviens tard (Viviane Hamy, 2001. J’ai lu, 2006) Aventure du commissaire Adamsberg
- Petit traité de toutes vérités sur l’existence (Viviane Hamy, 2003. Librio) . Essai
- Coule la Seine (Viviane Hamy, 2002. J’ai lu, 2004) 3 nouvelles aventures du commissaire Adamsberg
- Critique de l’anxiété pure (Viviane Hamy, 2003. J’ai lu, avril 2008) Essai
- Salut et liberté suivi de La nuit des brute (Librio noir, 2004)
- Sous les Vents de Neptune (Viviane Hamy, 2004) Aventure du commissaire Adamsberg
- La vérité sur Cesare Battisti (Viviane Hamy collection Bis, 2004)
- Dans les bois éternels (Viviane Hamy, 2006)
- Un lieu incertain (Viviane Hamy, juin 2008. J’ai Lu, octobre 2010) Aventure du commissaire Adamsberg
- Le marchand d’éponges : F. VARGAS et Edmond BAUDOIN (Librio policier BD, 2010) Album inédit illustré par Edmond BAUDOIN d’après la nouvelle de Fred VARGAS : « Cinq francs pièces » extrait de « Coule la Seine »
Sous son vrai nom Frédérique Audoin-Rouzeau, ouvrages scientifiques:
- Ossements animaux du Moyen Âge au monastère de la Charité-sur-Loire, Paris, Publications de la Sorbonne (1986)
- Hommes et animaux en Europe : corpus de données archéozoologiques et historiques, Paris, CNRS (1993)
- Les Chemins de la peste, le rat, la puce et l'homme, PU Rennes (2003, réédition en 2007)
- Un aliment sain dans un corps sain : Perspectives historiques (sous la direction de Frédérique Audoin-Rouzeau et Françoise Sabban), PU François Rabelais (2007)
21 mars 2012
Foire aux livres d'Amnesty International
Foire aux Livres 2012
On vous attend les
samedi 24
et
dimanche 25 mars
au Palace
de 9h30 à 18h00.
Entrée libre
02 mars 2012
7/40: Ainsi mentent les hommes
++++
153 pages
Premières phrases:
Humiliation
Le livre:
4 nouvelles. Les 3 premières racontent des enfants, du petit garçon à la jeune fille, confrontés à la méchanceté, à la violence ou au mépris d'adultes: un père, un professeur, un représentant. Ils sont poussés à des paroles ou à des actes aux conséquences dramatiques. Les titres de chaque nouvelle annoncent tout de suite la couleur: Humiliation, Remords, Mélancolie. La dernière, Solitude, se tourne vers des personnes âgées. A chaque fois le drame se noue lentement, autour de la psychologie des personnages. La nature, très présente, a toujours un rôle d'apaisement et console des blessures.
Très belle écriture.
L'auteur:
Américaine d'origine allemande, Kathrine Kressmann est née en 1903 à Portland, Oregon (États-Unis).
Après un diplôme de littérature et de journalisme de l’université d’Oregon, en 1919, elle déménage à San Francisco où elle devient correctrice et rédactrice dans la publicité. Elle commence à écrire pendant son temps libre, et elle est publiée à l’occasion dans divers petits magazines littéraires.
En 1928, elle épouse Elliott Taylor, propriétaire d’une compagnie publicitaire, et devient femme au foyer. Ensemble ils ont quatre enfants.
En 1938, la famille déménage à New York, elle écrit "Inconnu à cette adresse", où Story magazine accepte de publier sa nouvelle.
Cependant, l’éditeur Whit Burnett et son mari Elliott jugent que « cette histoire est trop forte pour avoir été écrite par une femme », et décident du pseudonyme masculin de Kressmann Taylor, qu’elle utilisa ensuite jusqu’à la fin de sa vie, en juillet 1996, à l’âge de 94 ans.
Pour en savoir un peu plus, voir l'article de Wikipédia.
- Inconnu à cette adresse, 1938 LU
- Jour sans retour, 1942 LU
- Ainsi mentent les hommes, 2004 LU
- Ainsi rêvent les femmes, 2006
- Jours d'orage, 2008
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