Pour cette reprise de Cyrano par Jacques nous avions établi lui et moi une règle du jeu. Jacques après avoir tant joué ce personnage aurait le droit de vouloir jouer tous les personnages de la pièce.
Son avidité à tout jouer le conduisait à jouer Montfleury avec les excès qu'on lui connaît quand il se met à imiter un vieil acteur célèbre dont il vénère la mémoire, ou bien à jouer Ragueneau parce qu'il voulait absolument et goulûment nous donner la recette des tartelettes amandines.Puis la duègne, puis de Guiche dont l'interprétation dans le film de Rappeneau lui valut un César.Très vite aussi Jacques me donna le film muet Cyrano d'Antonio Génina (1924) et j'ai découvert un trésor que nous avons voulu absolument intégrer au spectacle.Qui dit film muet dit Pianiste d'accompagnement et si Jacques voulait pouvoir jouer tous les rôles il fallait bien qu'on puisse lui donner la réplique. Deux acteurs sont donc là.Nous n'avons pas voulu que l'histoire soit forcément entière devant nous. Mais nous avons voulu qu'il y ait tous les « bons morceaux », la chronologie est respectée.L'histoire ne nous est pas racontée. C'est une forme en « majeur » que l'on aurait transcrite en « mineur », un quatuor.
André Serré
Son avidité à tout jouer le conduisait à jouer Montfleury avec les excès qu'on lui connaît quand il se met à imiter un vieil acteur célèbre dont il vénère la mémoire, ou bien à jouer Ragueneau parce qu'il voulait absolument et goulûment nous donner la recette des tartelettes amandines.Puis la duègne, puis de Guiche dont l'interprétation dans le film de Rappeneau lui valut un César.Très vite aussi Jacques me donna le film muet Cyrano d'Antonio Génina (1924) et j'ai découvert un trésor que nous avons voulu absolument intégrer au spectacle.Qui dit film muet dit Pianiste d'accompagnement et si Jacques voulait pouvoir jouer tous les rôles il fallait bien qu'on puisse lui donner la réplique. Deux acteurs sont donc là.Nous n'avons pas voulu que l'histoire soit forcément entière devant nous. Mais nous avons voulu qu'il y ait tous les « bons morceaux », la chronologie est respectée.L'histoire ne nous est pas racontée. C'est une forme en « majeur » que l'on aurait transcrite en « mineur », un quatuor.
André Serré
Superbe spectacle!
Jacques Weber captivant: il expose le texte avec une gourmandise et un enthousiasme qu'il nous fait évidemment partager! Les autres acteurs (2) supportent largement la concurrence déloyale de J. W.
Le texte connait quelques coupes mais ce n'est pas du tout gênant.
L'ensemble était léger, joyeux, rythmé, grave, tragique, puissant: un vrai régal!